La marchandisation de la santé se poursuit, ainsi l’Europe et les États-Unis ont déjà préempté des volumes conséquents de vaccins avec les industriels faisant poindre l’émergence d’un nationalisme vaccinal.
Prenant l’initiative sur les questions de distribution et d’accès, le dispositif prévoit en 2021 une production de 2,5 milliards de doses de vaccin à travers un système s’apparentant à une centrale d’achat auxquels les pays contribueront, toutefois, des quotas de vaccins seront réservé pour le personnel soignant pouvant aller jusqu’à 20%, la couverture vaccinale pour les pays contributaires, les petits Etats risquent de passer à la trappe.
Avec la garantie d’achat d’un certain volume du nouveau vaccin avant même leur homologation, les fabricants sont ainsi incité à investir sans tarder dans leurs capacités de production.
Cette incitation est nécessaire car si un médicament procède en générale une durée de vie longue du fait de consommation répété dans le temps, le vaccin n’est administré qu’un nombre de fois limité. Dès lors le coût de la recherche ne peut être couvert que sur l’administration d’un traitement d’un grand nombre de doses.
On peut penser que cette économie particulière offre la garantie d’un accès le plus équitable possible au vaccin développé. Mais l’Europe et les États-Unis ont déjà préempté des volumes conséquents pour leurs marchés à travers des accords bilatéraux avec les industriels faisant poindre l’émergence d’un nationalisme vaccinal. Si un ou des produits venait sur le marché dans quelques mois, il sera important de regarder dans les faits la réalité des promesses faites.
Le statut qui banalise les médicaments te les ves marchandises ordinaires ne peux plus être de mise.
La crise de la covid-19 a certes ouvert des brèches mais pour l’heure le débat se cristallise entre les défenseurs de la propriété intellectuelle et ceux qui plaident en faveur d’une économie de la santé sans brevet. Entre ces 2 pôles des initiatives diverses nous montre un autre chemin.
Porté directement par des scientifiques, des médecins ou des experts de la santé, elle innove au nom de la propriété intellectuelle qui ne peut traiter comme absolu ou exclusif mais comme partagé et inclusive.
Ce principe transposé au cas des médicaments et notamment ceux qui ont trait aux traitements des épidémies et pandémie on ouvert de nouvelles possibilités et permettent de dépasser sous une forme linéaire de la pensée et de l’action pour ou contre les brevets.
La question qui se pose alors est celles des droits à protéger et des accords passé en ce sens entre acteurs, des patients aux producteurs, en passant par les médecins prescripteurs.
Sans le revendiquer, plusieurs dans le sens de la santé approchent tournée vers l’accès au soin dans une logique commune.
La pratique de prix différencier à la commercialisation à prix coutant est une autre piste. Dans les années 2000 la stratégie no-profit no-lost aucun profit, aucune perte de Sanofi, a ainsi permet la mise sur le marché d’un anti-paludéen à moins de 1 dollars pour les adultes. Autre exemple, le labo ABBOT fait les prix du retonavir médicament contre le VIH Sida est aujourd’hui testé dans les essais cliniques contre la covid-19. Une échelle de 1 à 10 selon plusieurs critères tel que la pression des états et de la société civile, l’existence de centrales d’achat ou la présence de compétiteurs potentiels.
Comme on le voit marchandisation de la santé est loin d’être fini.