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La lutte contre l’obsolescence programmée des produits démarre

Les consommateurs ne sont pas tous idiots et les ressources de la Terre s’épuisent, ce qui n’empêche pas de grandes entreprises, de tout faire pour raccourcir la durée de vie de leurs produits, pour en vendre de plus en plus.

Notre société de consommation vit à ce rythme depuis des décennies et pour ceux qui dirigent ces entreprises, tout ce passe comme pour un enfant qui court après un cerceau pour le faire avancer de plus en plus vite, ils savent que dès qu’il ralentit, il tombe.

Ainsi ceux qui animent ces entreprises cotées en Bourse, plus ou moins mégalomanes sur les bords, savent que ce sont les dividendes distribués aux actionnaires, qui conditionnent leur survie.

Les actionnaires, des investisseurs, souvent des fonds souverains, veulent de plus en plus d’argent, même s’ils ne savent plus quoi en faire.

C’est un cercle vicieux car, en même temps, ceux qui fabriquent ces produits et qui devraient pouvoir les acheter, sont de moins en moins bien payés, donc il faut fabriquer de plus en plus, pour vendre moins cher en moyenne, ce qui a donné naissance à la culture du jetable.

Un produit qui, s’il ne fonctionne plus ne peut pas se réparer, faute de pouvoir être démonté et de disposer de pièces de rechange, donc il est à jeter.

Un réfrigérateur que l’on a pu garder 20 ans est remplacé par un neuf programmé pour durer cinq ans, mais qui coûte moins cher.

Or cette façon de faire n’est plus viable et le moment est venu de réagir, ce qui est en train de se produire en France et ailleurs.

Ainsi, le parquet de Nanterre a ouvert une enquête préliminaire contre le fabricant d’imprimantes Epson pour obsolescence programmée et tromperie.

Si c’est faits sont avérés, il faut croire que les dirigeants de cette entreprise sont aux abois.

La prise de conscience de l’impasse à laquelle conduit cette pratique a été tardive, mais les initiatives se multiplient pour y mettre fin.

Dans un passé qu’il faut espérer révolu, elle était le résultat d’une publicité débridé, qui flattait l’ego de ceux qui couraient après le progrès technique, en perdant de vue les vraies valeurs.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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