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L’hydrogène est l’énergie de l’avenir

En juin 2018, Nicolas Hulot, alors ministre de la transition écologique et solidaire, avait déclaré, avant de démissionner de son poste, vouloir faire de la France un leader mondial de l’hydrogène, en tant qu’énergie de l’avenir.

Quelques mois avant de quitte son poste, il lançait un plan hydrogène qui se voulait ambitieux avec un budget de 100 millions d’euros par an, pendant cinq ans, pour financer la recherche et le développement dans ce domaine, où tout restait à faire.

L’objectif à atteindre, pour Nicolas Hulot était de pouvoir utiliser l’hydrogène pour réduire les émissions de CO2 tant dans l’industrie que dans les transports.

Ce gaz peut avoir plusieurs utilisations, notamment comme carburant pour les véhicules légers, les voitures ou lourds comme les camions et les trains, en permettant, notamment aux voitures particulières de ne rejeter que de l’eau, tout en disposant d’une autonomie de 800 km et en faisant le plein en moins de 5 minutes.

Pour l’industrie et le chauffage, l’hydrogène peut servir à produire ou à stocker de l’électricité à partir d’énergies renouvelables.

Tous ces projets ne sont encore que dans les cartons, la filière hydrogène reste à développer et c’est François de Rugy, qui en succédant à Nicolas Hulot, en a hérité.

Interrogé par la, presse, il nie tout recul mais explique vouloir étaler l’investissement sur le plus long terme et trouver des sources de financement plus variée que ce qui était prévu à l’origine, pour expliquer les tâtonnements constatés actuellement.

Un témoin du dossier, en qualifiant le legs de Nicolas Hulot de compliqué, explique que ce plan a été monté à la va vite et que l’on est, dès son départ, dans un flou artistique, mais que François de Ruby a promis que si des projets intéressants émergeraient, le gouvernement saurait trouver l’argent nécessite pour le soutenir, ce qui sous-entend, qu’il n’y en a pas actuellement en France.

Du côté des industriels qui ont commencé à investir dans des projets, la déception est palpable, car le gouvernement est passé de 100 millions de soutien par an, à 100 millions sur trois ans, ce qui devient assez compliqué pour nous engager, confie un acteur du dossier à la presse.

Cependant, la France n’est pas le seul payer à vouloir se doter d’une filière hydrogène, qui une fois développé quelque part, envahira le monde.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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