Réflexions

Lettre aux français (bis)

Dans le corps de sa lettre l’illuminé précise « Ce débat devra répondre à des questions essentielles qui ont émergé ces dernières semaines ».

C’est à coup sûr  ici l’expression de la reconnaissance de la manière que l’on lui envoyé dire les français qu’il a traité de gaulois.

Mais c’est leur faire injure que de leur faire savoir qu’il ne savait pas avant.

C’est peut-être pourquoi, il fallait lui faire savoir d’une manière forte et déterminée.

Comme aucune question n’est taboue, il est normal d’avoir décidé 4 thèmes de débat afin de n’épuiser personne en vain dialogue.

Et pour enfoncer le clou, il détermine en avance ce qu’il veut mettre en avant, en faisant croire que les doléances déjà mise en place lui ont été remontées démocratiquement en toute objectivité qui ne soit pas de palais, mais bien sûr mon royal empereur.

Et il indique en conséquence le chemin qui lui va bien.

Sous-entendu, que tout autre serait inconvenant.

Circulez : le débat pas ouvert est clos.

Tenez son premier exemple qui lui tient tant à cœur si à vif, est le trop d’impôts versés au pot commun.

Ayant confirmé sa volonté exprimée de ne pas revenir sur les réduction opérées – plus d’argent pour les très riches et moins d’argent pour les retraités nettement moins riches que les moins riches d’entre les plus riches sans oublier la baisse des versements aux organismes sociaux – il propose de choisir entre dépenses et recettes.

Youpi, hourra, l’on se doit de rester dans la politique droitière du capitalisme libéral le plus extrême.

Et, sur les mêmes bases, il insiste sur le fait qu’il faut remettre en cause notre modèle social.

Et venant de lui, il est certain qu’il y a un penchant de côté de ceux qui le trouve trop cher en regard de ce qu’ils payent.

En gros, il dit que si vous le voulez, vous devez le financer.

Ainsi, les sdf devront financer le droit à leur pain quotidien, les chômeur leurs allocations sociales, les autres allocataires leurs allocations autres, les retraités leur retraite – bientôt il va nous inventer la nouveauté de la pure capitalisation vieille comme la nuit des temps – sans, bien entendu, revenir sur les coupes sévères qu’il a déjà tranché de main ferme.

Jean-Claude Barousse

Photographe autodidacte, sans renier son passé “argentique” il a immédiatement pris le “virage numérique” et s’exprime principalement au travers ses images de paysages naturels et urbains. Il publie des articles et tutos dans des revues photographiques notamment les éditions Oracom et pour le compte de RiskAssur. Réalise des chroniques dans un site forum “Photophiles.com” et aide les membres de son forum “PhotoClub” à progresser dans leur pratique photographique. A la demande, il expose ses photographies originales individuellement ou lors de manifestations collectives et donne des cours sur les prise de vue et le développement numérique. Est membre de diverses association d’artistes picturaux”

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