1 000 morts en Outre Atlantique, 45 morts en France, la conclusion pour certains bien pensant est de confirmer qu’il n’y a aucune consanguinité.
Et ramener à la taille de la population, il paraît que c’est encore plus vrai.
Pourtant, je m’autoriserai à regarder de plus près et vous invite à me suivre.
Quel est le problème ? C’est que certains considèrent comme normal que la police puisse tuer lors d’un appel à intervention.
Les interpellés n’avaient qu’à se manifester gentiment sans vouloir faire croire qu’ils puissent avoir une quelconque raison d’avoir peur.
Et puis chacun sait que la peur n’évite pas le danger.
Personnellement, je considère que ce n’est pas la police qui tue, mais bien des policiers qui vont au-delà de ce que réclame la République aux forces de son ordre.
Ce n’est pas la police qui tue, mais certains commandants en chef qui n’hésitent pas à envoyer au front, pourtant pas de guerre à la base, des gens qu’ils connaissent bien pour être violents, non résistants à une certaine provocation.
Pourtant, si les chiffres sont repris et vus différemment, il est facile de constater que les plus atteints sont ces petits des cités nés de parents ou arrières-parents immigrés.
Ils sont français, du moins ont-ils le statut.
C’est-à-dire qu’ils ne peuvent pas être expulsés.
Mais bizarrement ils ont droit à être fouillés au corps plus mollestement que leurs petits camarades, blancs propres sur eux ; quand ces derniers sont effectivement contrôlés.
Bien sûr, les policiers rappellent que ce n’est pas de leurs fautes s’ils interviennent dans des quartiers où l’on doute de la mixité tellement ils sont tous pareils.
Mais, l’on pourrait rappeler rapidement que s’ils sont là, dans la misère, c’est que la France les y a laissé.
Une seule et simple question : doit-on laisser à la brigade antiterroriste un qui serait fiché S ? Alors, oui, je pense qu’il y a similitude entre les deux pays.
Espérons que ce ne sera jamais le cas dans les chiffres objectivement constatés.