Les mouvements d’une sensualité
Elle bougea subrepticement, les grains de sa peau s’animèrent.
Un frémissement plus qu’un tremblement, de la surface de sa peau
à l’intérieur de son corps.
Elle ne pensait à rien, son inconscient essayait de résumer
la conjugaison de ses émotions.
Elles étaient emmagasinées depuis sa naissance avec le reliquat d’autres vies
et les préparations futures.
La décharge biologique inonda les extensions de ses perceptions.
Elle haussa les sourcils pour détendre son cuir chevelu
Elle frotta son épaule contre son cou en froissant ses articulations.
De l’embrasure de son corps émanait une incandescence
De l’essence intérieure de sa mort, quelques inerties décadentes s’embrasaient encore
Elle s’émouvait devant la quintessence de ce filigrane
Allongée sur le bord de ses mains
Elle craignait les pauvres déclarations
Sa beauté ne regardait qu’elle
Les déclarants ne la voyaient pas
Ils n’étaient séduits que par leur désir
Alors elle glamourisa ses paumes
Pour que l’on ne voit qu’elles
Dominique Bar