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Les indépendant disent non au régime universel

Le collectif des indépendants ne veut pas voir leurs régimes de retraite intégrés dans le régime universel.

Après avoir défilé à 20 000 dans les rues de Paris, pour attirer l’attention des pouvoirs publics et plus particulièrement du président Macron sur leur volonté de conserver leurs régimes de retraite fondé sur la solidarité entre les générations, mais propres à leurs spécificités respectives, les quinze organisations qui forment SOS-Retraite appellent à une grève d’avertissement le 3 février 2020.

Ils ont choisi cette date lointaine pour laisser le temps aux pouvoirs publics de mesurer l’enjeu en cause et d’avoir le temps de revoir leur position en ce qui les concerne.

Leur position est claire, si le projet de régime de retraite universel est maintenu en l’état, nous avons décidé ensemble, de nous arrêter, tous ensemble le 3 février prochain, a affirmé le président du Conseil national des barreaux, le porte-parole de ce rassemblement, qui comprend, à côté des avocats des médecins, des infirmiers, des kinés, des hôtesses de l’air et des pilotes de ligne.

On peut dire que c’est un avertissement sous forme d’ultimatum, le collectif ayant prévenu, le 3 février, le gouvernement prendra la responsabilité d’une journée d’arrêt du droit, des soins et des vols, alors que la dernière grève des professions libérales remontait à 1968.

SOS-Retraites craint la hausse des cotisations, la baisse de rendement du régime universel, l’évolution de l’âge de départ à la retraite, la non prise en compte de la pénibilité, toutes choses dont il perdrai la maitrise, mais leur grande crainte concerne la mainmise par l’Etat sur les réserves qu’ils ont constitué avec le temps, qui présentent un pactole de 27 milliards d’euros.

Pour argument, ils avancent que leurs régimes de retraites sont des régimes autonomes, n’ayant jamais couté un centime à l’Etat et non des régimes spéciaux déficitaires, qui tireront l’ensemble vers le bas

Bien que très remontés, les membres du collectif espèrent encore que le gouvernement fera un geste pour entamer de réelles discussions, d’où le choix de cette date tardive, pour lui permette de revoir sa copie, en ce qui les concernes.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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