L’Élysée aura son chargé de la propagande à partir du 1er septembre

Aujourd’hui on ne dit plus propagande mais porte-parole ou communiquant, comme on ne dit plus réclame mais publicité, mais c’est bien la même chose.

Bruno Roger-Petit, a qui a été confié la tâche d’expliquer au bon peuple de France ce qu’il faut penser, et bien évidemment, des décisions prises en haut lieu, n’aura pas toujours une mission facile.

Je pense au moment où il aura à expliquer aux fonctionnaires et aux retraités que leur pouvoir d’achat sera amputé de 1,70 %, pour augmenter celui des salariés du secteur marchand.

Puis, dans la foulée, il aura à expliquer à ces derniers, que ce qui leur a été promis, ne leur sera accordé qu’en deux temps, pour lui, une raison de se porter absent, mais c’est un polémiste, rompu à ce type d’exercice.

Plus concrètement, il aura pour mission, de lire le communiqué de l’Élysée, de relayer la parole publique de l’Élysée, autrement dit celle du Président et éventuellement celle de son épouse, la 1ère Dame de France, car je ne vois pas qui d’autre pourrait s’adresser au peuple, depuis ce lieu.

L’idée de nommer un porte-parole inspiré par la pratique américaine avait été évoquée à plusieurs reprises par l’entourage d’Emmanuel Macron durant la campagne électorale.

Cependant, leur enthousiasme s’est refroidi en pensant au court passage à ce poste par celui nommé, à son arrivée à l’Élysée, par Nicolas Sarkozy, qui pensait rapidement que pour se faire valoir on n’est pas mieux servi que par soi-même, en effet, les grands hommes se suffisent à eux-mêmes.

Attendons de voir ce qui ressortira de cette nomination !