Réflexions

Le service national universel sera expérimenté dès cet été

Le service universel est une sorte « Ersatz » au service militaire, discrédité par l’envoi du contingent en Algérie, qui y a payé un lourd tribut, puis supprimé, par Jacques Chirac.

Il est vrai que l’armée de conscrit formée à l’époque de « tout-venant » doit désormais être composée de spécialistes, formés à l’utilisation de l’armement moderne, pour former des corps de spécialistes, car le fait de porter un uniforme ne suffit plus à faire un soldat, on en fait de la « chair à canon ».

Cependant, la conscription générale avait le mérite d’imposer une mixité sociale, dont on s’aperçoit depuis qu’elle n’existe plus, au point de devoir l’étendre aux jeunes filles dont la façon, d’être se distingue de moins en moins de celle des garçons.

Cependant ; il n’est pas possible, même si l’on en avait les moyens, ce qui est loin d’être le cas, de sortir du circuit de vie, pendant de longs mois, les jeunes, garçons et filles.

C’est après de longues réflexions que le pouvoir a décidé d’expérimenter un « Service national universel » de courte durée avec un premier essai dans 13 départements pilotes et 3 000 volontaires, se déroulant au mois de juin.

Le service doit s’organiser en deux temps, une phase allant jusqu’à un mois obligatoire pour tous les jeunes de 16 ans, puis une phase facultative d’une durée de trois à douze mois, composée de jeunes de tous bords, scolarisés, apprentis, décrocheur ou en situation de handicap, en ajoutant à cette mixité sociale, une mobilité géographique.

C’est un secrétaire d’État qui en aura la charge, les jeunes seront hébergés dans des structures diverses et recevront à leur arrivée un trousseau avec un uniforme.

Ils seront formés aux premiers secours, aux réactions qu’il faut avoir en cas d’attentats ou de catastrophe naturelle et recevront des modules sur la protection de l’environnement ou les valeurs de la République, un bilan de santé et des tests de français leur seront proposés, par un encadrement à préciser.

À ce stade, le coût sera marginal, mais par la suite, il est estimé, au plus bas à 1,7 milliard d’euros par an.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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