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Le gouvernement finance les petits-déjeuners de 100 000 enfants

plan de lutte contre la pauvreté

Il y a peu, personne aurait pu imaginer au monde qu’en France « le pays où coulent le lait et le miel » comme le croient encore dans certains pays, des parents n’avaient pas de quoi donner à manger à leurs enfants.

Pourtant, le gouvernement doit débloquer une enveloppe de 6 millions d’euros pour financer des petits-déjeuners dans les écoles de zones prioritaires en 2019, une somme qui sera doublée en 2020, dans le cadre du plan pauvreté, doté de 8,5 milliards d’euros.

Cette mesure fait partie du plan pauvreté du gouvernement Macron pour permettre à 100 000 enfants « de ne pas commencer la journée le ventre vide » c’est lui qui le dit.

Cette annonce a été faite le 23 avril par le ministre de l’éducation et le secrétaire d’État auprès de la ministre de la santé.

C’est une mesure qui fait partie des promesses du « plan de lutte contre la pauvreté » annoncées en septembre dernier par le président de la République et concerne à terme 100 000 enfants dans les territoires prioritaires.

L’initiative déjà déployée dans huit académies tests, sera généralisée à la rentrée de septembre à l’ensemble du territoire français.

Les deux ministres qui ont prévu de se rendre dans une école de l’Oise pour partager un petit déjeuné avec les élèves ont précisé finement que « l’objectif est de permettre aux enfants de ne pas commencer la journée le ventre vide, de rester concentré pendant toute la matinée et, ainsi d’apprendre dans les meilleures conditions ».

Ils ont ajouté « Cette mesure participe à la réduction des inégalités, dès le plus jeune âge. »

Les écoles doivent être volontaires et appartenir à une zone REP (réseau d’éducation prioritaire) des quartiers politiques de la ville ou encore certaines zones rurales où le besoin social est identifié par la mairie.

Il a été précisé que ces petits-déjeuners devront être équilibrés et de qualité, servis dans le respect des règles de sécurité et d’hygiène alimentaire, ouverts à tous les enfants et accompagnés d’une action d’éducation alimentaire.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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