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Le Black Friday est dans le collimateur des anticonsuméristes

Le Black Friday est une action commerciale de notre temps, qui permet aux commerçants en quête de clients de relancer leur activité et aux consommateurs avisés de trouver l’article de leur choix à meilleur compte, du fait du rabais consenti volontairement par le commerçant sur sa marge.

Cette pratique est parfaitement légale, ce qui est interdit, c’est la vente à perte, sauf en cas de liquidation des invendus, par contre le gouvernent cherche aussi à limiter les ventes promotionnelles de nature à perturber les normes commerciales, même si elles sont parfois abusives.

Ainsi, vendre deux produits pour le prix d’un ne serait pas légal, alors que trois produits vendus au prix de deux le serait.

Il faut savoir que certains consommateurs sont à l’affut des promotions de ce type, soit par goût, soit par nécessité, faute d’avoir les moyens de se fournir aux prix pratiqués normalement.

Les consommateurs doivent se méfier des fausses affaires, les prix barrés ne correspondent pas toujours aux prix réels pratiques avant la période des rabais, ou les marchandises qui ne sont pas les mêmes, des tricheries pratiquées parfois par des enseignes insoupçonnables, c’est aussi ça le commerce.

Un autre risque pour le consommateur c’est celui de la tentation, face à un rabais et d’acheter un article dont on n’a pas besoin, ce qui est pour les anticonsuméristes « l’illustration du capitalisme qui génère des besoins artificiels, souvent aliénants ».

Face à la crise écologique qui trouve sa source dans la surconsommation, des sociologues se demandent s’il n’y a pas une forme de morbidité à vouloir entretenir ces messes consuméristes quand la crise écologiste ne cesse de nous rappeler la limitation des ressources et la fragilité des écosystèmes dont nous abusons, alors que la logique du commerce oblige les entreprises à produire toujours plus, et à inciter les consommateurs à les acheter.

C’est un cercle vicieux dont on ne sortira que par nécessité.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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