En Australie, l’Etat de la Galle du Sud est depuis des mois victimes d’incendies incontrôlables.
Ce sont des forêts d’eucalyptus qui brûlent, attisés par des vents violents, en période de canicule du climat australe, en se dirigeant vers Sydney, l’agglomération la plus importante de ce pays continent, y rendant l’air irrespirable.
Le bilan est terrible on compte actuellement 18 morts, dans cet État, des incendies qui ont détruit plus d’un millier de maisons et plus de trois millions d’hectares, une superficie plus grande que celle de la Belgique.
Beaucoup de personnes doivent leur salut en se réfugiant sur les plages, le domaine des vacanciers en cette période de l’année.
Ainsi, environ 100 000 personnes ont été évacuées le 30 décembre de cinq banlieues de Melbourne, deuxième plus grande ville d’Australie, après Sydney.
A Melbourne, on attend en ce début d’année plus de 40°C et de violentes rafales de vents ce qui fait que les risques d’incendie sont considérés comme extrêmes, dans sept des neuf districts de l’Etat de Victoria.
Pour les services de secours et la communauté il y aura un défi, ce qui a fait déclarer au commissaire de la gestion des urgences du Victoria, que les habitants et les vacanciers se trouvant toujours dans cette région risquent d’être pris au piège, en ajoutant : Il est trop tard pour partir, alors que ses services sont dans l’impossibilité de leur venir en aide, ce qui est une marque d’impuissance extrême de ce responsable de la sécurité.
L’État voisin, de l’Australie Méridionale, plus à l’ouest, connaît des conditions météorologiques propices aux feux, avec des températures dépassant 40°C des pics pouvant friser les 50°C, accompagnés de vent violents et des orages à haut risque, la foudre ayant déjà déclenché des feux, le front des orages risque de se déplacer rapidement à travers d’un paysage sec.
Pendant ce temps, une centaine de feux sont actifs en Galle du Sud, dont plus de 40°C, non maîtrisés.
Le Premier ministre du gouvernement central a fini par admettre un lien entre ces incendies et le changement climatique, mais c’est refusé à revenir sur une politique favorable à l’industrie minière du charbon.
A chacun d’entre nous de conclure.
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