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L’affaire Vincent Lambert remonte à la surface

Vincent Lambert est hospitalisé dans un état végétatif depuis 2008, depuis dix ans, à la suite d’un accident de la route, qui l’a plongé dans cet état, sans espoir d’amélioration, selon les avis des médecins.

Il aurait fallu, à un moment donné, arrêter les soins, avec l’accord de la famille, comme le réclamait sa femme, mais contre l’avis de ses parents et, plus particulièrement de sa mère.

C’est dans ce contexte de blocage et après cinq années d’hospitalisation, que le CHU de Reims a engagé un protocole de fin de vie. Il faut rappeler que Vincent avait clairement indiqué, avant son accident, qu’il ne souhaitait pas d’acharnement thérapeutique, ce qu’assuraient sa sœur et sa femme, mais il n’avait pas laissé de consigne écrite, donc pas de preuve autre que les paroles de ces proches.

Aujourd’hui, après des années de batailles judiciaires à l’initiative de sa mère, les derniers experts mandatés par la justice ont conclu à un « état végétatif chronique irréversible » qui ne laisse plus à Vincent Lambert « d’accès possible à la conscience » tout en étant maintenu en vie.

Cet avis est un préalable requis avant l’éventuel déclanchement d’une procédure d’arrêt des soins, demandée depuis le 9 avril par le CHU de Reims.

Il revient, une fois de plus, au tribunal administratif de Chalons-en- Champagne de se prononcer sur la validité ou non d’un éventuel arrêt de soin, demandé par le CHU de Reims et, voulu par son épouse mais toujours combattu par ses parents, c’est la poursuite d’un combat qui déchire cette famille.

Cette affaire d’effraie la justice, depuis 2013, l’affaire a été portée devant le Conseil d’Etat, et devant la Cour européenne des droits de l’homme qui a estimé que le droit à la vie n’a pas été violé par la justice française.

LE CHU de Reims pensait en avoir terminé, mais contre toute attente, ses médecins ont refusé de se prononcer sur l’arrêt des soins, ce qui que l’on repart de zéro.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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