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La vente des médicaments sans ordonnance est en baisse

Cette baisse se constate à contre temps au moment où l’automédication est une double source d’économie, notamment au niveau des consultations médicales et il y a de moins en moins de médicaments, payés par les patients.

Par ailleurs, pour le patient, l’avantage de l’automédication est immédiat, il trouve chez le pharmacien un médicament qui le soulage immédiatement, sans attendre d’obtenir un rendez-vous, souvent impossible à obtenir rapidement chez une praticien libéral, sans parler des personnes qui n’ont pas d’autres ressources que de se précipiter aux urgences.

Or, force est de constater que le chiffre d’affaires des médicaments vendus hors prescription médicale en pharmacie a diminué de 4 %, à 2,08 milliards d’euros en 2019, après une baisse déjà marquée en 2018 de 4,6%, selon le baromètre annuel de l’association française des fabricants du secteur, l’Afipa.

Pour celle-ci, c’est le résultat de changements règlementaire qui soumet des médicaments en vente libre à prescription médicale, pour des raisons de sécurité, alors que le prix des médicaments vendus sans ordonnance est resté relativement stable, avec une hausse de 0,5% seulement, entre 2015 et 2019.

Il faut noter que, les dépenses moyennes d’automédication en France représentaient 33,5 euros en 2017, soit moitié moins qu’en Allemagne, de 68,3 euros.

Dans ce cas, l’l’Afipa, dont c’est le fonds de commerce, plaide pour l’automédication, le « selfcare » incluant, selon les définitions des dispositifs médicaux et les compléments alimentaires, le tout présenté comme « un réservoir d’économies » pour le système de santé, tout en facilitant l’accès aux soins.

A l’inverse des médicaments, le marché des dispositifs médicaux a progressé de 5,6 % entre 2018 et 2019 à 643 millions d’euros, comme les compléments alimentaires qui enregistrent également une croissance de 5,6 % sur un an, à 988 millions d’euros.

En Tout, le secteur de « selfcar » représentait 3,7 milliards d’euros en 2019, contre des ventes de plus de 30 milliards d’euros de médicaments ou de dispositifs médicaux, sur prescription.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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