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La SNSM en appelle aux donateurs pour survivre

Créée en 1967, la SNSM (société nationale de sauvetage en mer) forte de 8 000 bénévoles aguerris se substitue aux services publics et aux collectivités locales pour venir en aide en mer, aux plaisanciers et aux marins professionnels en difficultés, le plus souvent à la demande des Centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage, les Cross.

Si la SNSM n’existait pas, c’est la marine nationale qui devrait assumer cette charge, ce qui fait que les pouvoirs publics devraient la doter des moyens financiers nécessaires pour renouveler et pour entretenir la flotte de vedettes toujours disponibles pour les opérations de sauvetage en mer.

En 2018, ses bénévoles sont venus en aide à 10 000 personnes, plaisanciers et marins professionnels pris dans le mauvais temps ou en panne moteur, ce qui fait que les bénévoles doivent sortir, quel que soit le temps avec si possible des vedettes adaptées et en bon état.

Cela n’a pas dû être le cas, le 7 juin dernier, aux Sables d’Olonne, pour venir en aide à un pêcheur pris dans la tempête, où le gouvernail de leur vedette s’est brisé, dès la sortie du port.

Trois sauveteurs sont morts et quatre autres ont été sauvés de justesse à cette occasion.

Lors d’une cérémonie émouvante en leur honneur, présidée par le président de la République Emmanuel Macron, celui-ci n’a pas évoqué les causes de ce drame, la vétusté ou le manque d’entretien de la vedette qui s’était fracassée contre les rochers, ni l’intention de son gouvernement d’assurer à l’avenir les besoins de financement de la SNSM.

Signalons à cette occasion que la SNSM met aussi à la disposition des mairies 1 500 bénévoles pour occuper près de 40 % des postes de surveillance des plages françaises, dont la sécurité incombe aux forces publiques.

En 2018, ils ont soigné 20 000 personnes et secouru plus de 2000 personnes dans les zones de baignade.

40 navires hauturiers arrivent en fin de vie d’ici à 2030, soit un investissement de 70 millions à prévoir, avec un besoin immédiat de 4,5 millions, pour survivre.

L’Etat et les collectivités ne financent ce service public qu’à hauteurs de 20%, 50 % sont financés par des entreprises mécènes, pour les 30 % restant, la SNSM est tributaire de la vente de produits dérivés et de dons du public, notamment via Internet.

Actuellement, elle a besoin de 4,5 millions d’euros pour survivre, d’où son appel au public, des points de collecte seront installés dans les 214 stations de sauvetage et dans les  32 centres de formation et d’intervention de sécurité civile du littoral.

Notre Siècle relaie son appel : cliquer ICI pour aider la SNSM

Olivier Kauf

Consultant depuis plus de 30 ans, Je suis depuis une dizaine d'années journaliste, professionnel dans le domaine des risques et des assurances pour le e-mag RiskAssur-hebdo (https://www.riskassur-hebdo.com) et témoin de mon époque pour https://notre-siecle.com et https://perelafouine.com RiskAssur, Notre-Siècle et PèreLaFouine proposent chaque jour de nouveaux articles issus de la rédaction : la vie des sociétés (nominations, acquisitions, accords, …), des tests/présentations de produits, des ouvrages (professionnels, romans, bd, …), … Je peux : - présenter vos produits ou nouveaux ouvrages (il suffit de me les envoyer) - écrire sur des sujets à la demande pour du référencement SEO - publier vos communiqués de presse - Publier vos AAPC - … Une question, une remarque : olivier@franol.fr

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