Selon des proches du pouvoir, la décision de ne pas annuler les élections municipales, n’a été dictée que par des arguments scientifiques et non politiques, alors que tout militait pour leur report.
Le chef de l’Etat a confirmé, après avoir hésité toute la journée, dit on à l’Elysée, avant de se raviser au dernier moment, finalement, les élections municipales auront bien lieu, aux dates prévues, les 15 et 22 mars.
Dans son allocation télévisée, le président de la République a dit avoir pris cette décision en s’appuyant sur l’avis de « scientifiques » pour qui « rien ne s’oppose à ce que les Français, même les plus vulnérables, se rendent aux urnes » malgré l’épidémie de coronavirus, en ajoutant « Il est important d’assurez la continuité de notre vie démocratique et de nos s institutions »
Pour autant, lors des jours de scrutin « il conviendra de veiller au respect strict des gestes barrières contre le virus et des recommandations sanitaires » a-t-il souligné, assurant faire « confiance aux maires et au civisme de chacun ».
Il a encore précisé que « des consignes renforcées seront données dès vendredi afin que nos ainés n’attendent pas longtemps, que des files ne se constituent pas, mais on ne peut pas les éviter s’il y a du monde, que des distances soient aussi tenues et que ces fameuses barrières soient bien respectées.
Les médecins nous on dit, dit on à Matignon, qu’il n’y avait pas plus de danger à aller à la boulangerie ou acheter des carottes pour la soupe, la vie sociale limitée ne remet pas en cause les élections, mais moins on sort, moins on a de risque de côtoyer une personne infecté, la question du choix ne se pose pas, on peut partir pour aller acheter du pain et aller voter.
Aujourd’hui, nous sommes dans un phase ascendante des contamination, si leur progression est trop forte les jours qui précèdent le second tour, la participation à celui-ci risque d’en pâtir.
Le tout est de savoir si l’on vote par conviction ou par civisme.
