Réflexions

La coupe mondiale du foot a tout d’une guerre mondiale

Ici, les pays ne s’affrontent pas par les armes mais par l’entremise de mercenaires qui s’affrontent, sous la forme de joutes, organisés dans le cadre de règles strictes, comme, les chevaliers d’antan et ce sont des spectateurs dans les stades et à la télévision dont les organisateurs des batailles tirent leur profit.

Les mercenaires, tout en pouvant être d’origine diverses, doivent avoir la nationalité du pays, ce qui peut arranger pour les non natifs, par la voie de la naturalisation.

Les pays qui participent à ces joutes sont sélectionnés dans le cadre d’une série de compétitions car seul le vainqueur du dernier « tournois » est sélectionné d’office.

De même, le pays organisateur, qui doit prouver être en mesure d’offrir les stades et l’accueil des joueurs et des visiteurs et, aujourd’hui en plus la sécurité, est sélectionné dans le cadre de négociations obscures, comme pour les jeux olympiques.

Cependant, chaque fois plusieurs pays se pressent au portillon tout en sachant que l’affaire se termine toujours par un fiasco financier, tant l’honneur national est en jeu.

Cette fois-ci, la France, c’est donnée les moyens de gagner et « mettant le paquet » en commençant à nommer un homme de poigne, à la tête d’un staff imposant, qui a su former une équipe et à la motiver.

Ce n’est pas évident, car les mercenaires sont des vedettes surpayées, avec chacun son ego, craignant de se blesser, car ce n’est pas, en partant pour la guerre que l’on a envie de se faire tuer.

Quoi qu’il en soit, l’équipe de France a rempli son contrat et a ramené, à 20 ans d’intervalle, pour la seconde fois la coupe de football en France.

J’ai pu assister, avec beaucoup d’autres, à l’immense joie que cette victoire a procurée à de millions de Français, qui l’ont l’exprimé bruyamment, alors que d’autres en ont fait autant, mais plus calmement.

Je crois que ce 15 juillet à 17 heures, toute la France était attentive à ce qui se passait à Moscou.

Cela a été l’occasion de découvrir à la télévision le talent d’organisateur de réceptions du président de la République, ou devant le perron et dans les jardins du palais présidentiel, il a reçu, en compagnie d’un nombreux public, les joueurs victorieux et ceux qui les ont encadrés.

Il les a reçus en compagnie de son épouse, promue il y a un an « première dame de France » qui malgré une tenue appropriée, ne semblait pas tellement à l’aise dans son rôle.

Cette victoire est tombée à pic, au moment ou pas mal de Français ont des raisons de douter, à juste titre de ce qui les attend.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

Laisser un commentaire

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page