Faits d'actualitéInfosRéflexions

La baisse du brut finira par se répercuter sur les prix des carburants

C’est la bonne nouvelle du moment, mais dont les effets se feront attendre et arriveront probablement trop tard pour calmer la grogne des automobilistes Français, pénalisés aussi par la hausse des taxes et qui se manifestera sur la voie publique le samedi 17 novembre.

Les cours mondiaux du pétrole brut, le Brent côté à Londres et le WTI côté à New York, évoluent en fonction de l’offre et de la demande, en étant manipulé par les pays producteurs qui se réunissent régulièrement à Vienne, au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole l’OPEP, pour décider du niveau de la production, tout au moins du pétrole conventionnel.

Sous la pression de l’OPEP, le cours du brut a frisé les 100 dollars le baril, immédiatement répercuté par les pétroliers sur les prix à la pompe, moins prompt à répercuter les baisses, une situation aggravée par la baisse de l’euro par rapport au dollar, une hausse à laquelle s’ajoute celle des taxes, sensible depuis le 1er janvier 2018, surtout pour le gazole des voitures diesel et hausse qui reprendra de plus belle le 1er janvier 2019.

Heureusement, les pays producteurs ont des intérêts divergeant qui conduit certains à ne pas respecter les accords de réduction de la production, ce qui est actuellement le cas, de plus lorsque le prix monte trop, le pétrole conventionnel est concurrencé, par les huiles de schiste américaines.

La récente diminution des prix du pétrole est notamment le résultat d’une demande en baisse de la Chine, le plus grand importateur, qui connaît une réduction de sa croissance.

Les membres de Opep vont se réunir en décembre à Vienne pour réviser leurs accords de production, pour tenter de freiner la baisse des cours.

Pour le prix des carburants à la pompe, le ministre des finances Bruno Le Maire, a déclaré que les distributeurs vont répercuter la baisse des cours du pétrole « au jour le jour », mais sans préciser comment il va s’y prendre.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

Laisser un commentaire

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page