Je n’irais pas
Cette encore, je n’irais pas me rendre à la l’église du coin qui se trouve être, par le plus grand des hasards de la providence, une cathédrale là où l’on doit se sentir si bien au chaud avec ses contemporains.
Non pas parce que le sentiment d’y être comme des sardines prenant exemple sur les petits pains.
Pas plus parce que je n’y crois pas et n’en suis pas, ce qui est parfaitement vrai.
Non je n’irai pas car je ne voudrais pas retrouver ces bonnes gens que je croise tout les jours sur un bout de trottoir râlant contre les crottes de chien d’un maître qui ne sait pas y faire.
Réclamant à justice que l’on nettoie les rues, trottoirs, places, avenues et chemins de tout ce qui bouche la clarté de l’œil et tant pis s’il s’agit d’un soi-disant être humain.
Il n’a pas qu’à vouloir s’asseoir là où il abîme le paysage.
Ma place qu’il prétend squatter peut servir bien mieux à consommer même si je ne l’occupe pas.
Et s’il est vrai que la Terre n’appartient à personne, mon bout de terrain est moi avec extension de droit de propriété jusqu’à 1 mètre de clôture.
qu’on se le dise et que l’on passe son chemin puisque juste servitude de passage il y a.
Je en sais pas vous, mais moi j’ai chagrin que tant d’intelligents êtres soient obligés de faire semblant d’aimer son prochain dans l’espoir d’un meilleur chez soi au-delà.
La conscience est ainsi faite qu’il faut absolument empêcher de prendre conscience qu’il y a d’autres qui ne sont pas que des bêtes qui meurent de faim victimes du pouvoir assassin de leurs chefs et de leurs amis qui sont les miens de chefs agissant au nom de l’économie des grandes nations industrialisées.
Rêvez bien en paix citoyen-ne-s ; ça sent le sapin…