Réflexions

La grippe aviaire s’est abattue sur le Sud-Ouest comme une malédiction sans fin

La zone d’abattage préventif des canards et des oies vient d’être étendue une nouvelle fois par un arrêté publié samedi 25 mars au Journal officiel, destinée une fois de plus de tenter d’endiguer l’épizootie de grippe aviaire.

Désormais, ce sont 709 communes du Sud-Ouest de la France qui sont touchées.

La liste s’est allongée de 24 communes supplémentaires par rapport à celle publiée le 16 mars, elles sont toutes situées dans le département des Pyrénées Atlantiques, qui en compte désormais 228.

La zone d’abattage n’a pas été modifiée dans les Landes, qui reste le département le plus touché avec 267 communes.

Repéré fin 2016 sur des oiseaux sauvages de passage, le virus H5N8 se propage depuis dans les élevages de palmipèdes du Sud-Ouest, en mettant en cause des pratiques d’élevages auxquelles on n’arrive pas de mettre fin.

Amenées au départ par des oiseaux migrateurs, dont les passages ont pris fin depuis un certain temps et que l’on ne peut plus incriminer.

La France a lancé le 4 janvier une politique d’abattage massif et préventif de palmipèdes dans la zone touchée, qui tarde à porter ses fruits.

Avec le temps qui passe, la situation risque de laisser des traces en décourageant les professionnels de la filière à reprendre leur activité, malgré l’aide de l’Etats, qui a forcément des limites, sans parler de la réaction des clients, qui risquent de prendre peur.

Au départ, le virus était propagé par les oiseaux sauvages de passage, mais ce n’est plus le cas actuellement, alors il faut s’interroger sur les causes de la propagation qui non seulement persiste mais qui gagne sans cesse du terrain, comme on peut le constater.

Après le passage des oiseaux migrateurs, la grippe aviaire a été transmise par le déplacement d’animaux d’un élevage à l’autre, ce qui ne peut plus se produire actuellement.

Alors, il y doit y avoir autre chose qu’il est urgent de découvrir.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

Laisser un commentaire

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page