Réflexions

Le fioul utilisé par les navires de commerce est une importante source de pollution

L’alerte vient d’être donnée par le port de Marseille qui accueille de nombreux navires de croisière qui y font escale à l’occasion de leur périple en Méditerranée.

Les navires de croisière sont le bienvenu, car ils auront débarqué, au profit des activités locales 1,6 million de touristes en 2017 qui, autrement, ne seraient pas venus.

Seulement ces navires utilisent un fioul, lourdement chargé en soufre que rend l’air irrespirable en touchant terre en centre-ville.

L’Agence régionale de santé n’a pas mené d’investigations à Marseille, mais les effets sanitaires de la pollution des navires sont documentés.

Une étude publiée en 2015 par l’université de Rostock en Allemagne, avait conclu que les émissions du transport maritime sont responsables de 60 000 décès prématurés en Europe.

À Marseille, de nombreuses personnes atteinte de cancer des voies respiratoires imputent leurs difficultés respiratoires, voire leur maladie aux panaches noire de fumées émises par les navires de croisières, sous leurs fenêtres.

La principale raison de cette pollution tient à la qualité du carburant utilisé par les navires, un fioul lourd, le moins cher, peu épuré dont les émanations sont beaucoup plus toxiques que celles émise par le diesel des voitures.

Notamment les teneurs en soufre autorisées seraient 3 500 fois plus élevées que celles du diesel des voitures et pour satisfaire les besoins à bord, les navires de croisière, une fois à quai, consomment encore, 700 litres de fioul à l’heure, pour les plus gros, de quoi polluer la ville d’escale pendant des heures.

Il faudrait que la marine marchande, non astreinte jusqu’à présent à la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution lorsque ses navires touchent terre, soit tenue à substituer au fioul lourd non épuré utilisé exclusivement comme combustible, du méthane sous forme de gaz naturel liquéfié, le GNL.

Ceci ne se fait par sur un claquement de doigts, il faut y adapter les navires, remplacer les plus anciens, produire du GNI à partir des gisements existant, le transporter pour la mise à la disposition de la navigation.

Voici une décision à prendre au plus vite, sur le plan international.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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