Épisode 3 : Mes premiers contacts avec ce couple d’humains
Ça y est, il m’a capturé, j’essaye de me débattre mais c’est peine perdue. Il a des pattes géantes et si je l’énerve je ne donne pas cher de ma fourrure.
J’essaye un petit coup de dent, ça ne l’impressionne pas.
Je vais juste bouger pour lui faire comprendre que j’aimerai me retrouver sur le sol et pas en l’air. Je ne suis pas un oiseau, je suis un chat.
Il a l’air d’avoir compris, il m’a posé, mais il ne me quitte pas, je ne peux pas bouger d’une patte sans le sentir à côté de moi.
Je n’ai rien à perdre, je vais tenter de lui faire comprendre que j’ai faim. Je crois, que le plus simple est de miauler. Ça le fait rigoler.
Si, il a compris mis c’est quoi ce qu’il me met, encore ces croquettes toutes dures, je veux m’a pâtée.
Je regarde ces croquettes toutes dures et… je miaule de toutes mes forces.
Il s’en va, non, il revient avec ma boîte de pâtée… victoire, j’ai gagné. Et qu’est ce que ça sent bon !
Je vais manger ma gamelle, mais je ne vais pas manquer de grogner en même temps pour bien montrer que je ne suis pas content.
Je suis surtout triste, je n’arrête pas de me rappeler quand l’éleveur nous a mis, mes 2 frères et moi dans des cages et abandonnés les uns après les autres.
La nuit commence à tomber, c’est fini, je ne verrais plus mes parents, mes 2 frères, ils me manquent, même ma pimbêche de sœur manque. Lorsqu’elle venait me voir et frotter sa tête contre moi, et moi direct un coup de griffe, je n’aurai pas dû. J’aimerais tant qu’elle soit là, qu’elle vienne frotter sa tête, je ne lui donnerai pas un coup de griffe.
C’est quoi ce bruit, ça vient de l’entrée, voilà le deuxième humain, une femelle si j’ai compris ce matin.
C’est bien cela, elle fonce à toute vitesse, elle part dans la pièce à côté. Que fait-elle ? À la revoilà. Le premier humain m’a rattrapé et il me met dans les pattes de la femme. Elle me retourne dans tous les sens. Je n’ai même pas peur tellement ça me donne le tournis, je viens de manger et ça me donne envie de vomir.
Ouf, elle me pause sur le sol.
Les 2 humains discutent en me regardant, je crois qu’ils parlent de moi.
Là où je suis né, j’entendais les matous dire que les éleveurs nous donnaient les bébés chats à des humains et qu’ils ne revenaient jamais. J’avais eu peu en entendant cela, mais c’était juste une légende, ce n’était pas vrai.
Et si pourtant, je crois que c’est ici que je vais vivre, avec ces 2 là. Comme on le dit toujours, entre nous, les chats, les humains vous êtes des grands chats complètement idiot.
Et bien c’est deux là, chez qui je viens d’arriver m’ont l’air plus qu’idiot.
Je suis triste, mais je ne vais pas me laisser abattre et je vais dresser ces 2 grands chats idiots.
Je sais déjà où je peux trouver à manger et à boire et où je peux faire mes besoins.
Pour dormir, je préfère attendre qu’ils aillent se coucher et vivement car ils passent leur temps à me capturer et me tripoter.
J’ai l’impression qu’il se passe quelque chose, mais oui, ils viennent de faire le noir dans la pièce où je suis et ils sont partis s’enfermer dans l’autre pièce.
S’ils sont comme mes éleveurs, cela veut dire qu’il est l’heure de dormir.
Ma maman chat nous le disait toujours « les humains sont des animaux bizarres mais toujours prévisibles, parce que ce ne sont pas des animaux intelligents et subtils comme nous les chats. »
Bon, je vais me chercher un coin pour dormir, un endroit où je peux surveiller l’arriver d’un de ces deux humains.