Réflexions

Economique

Le seul fait d’avoir un jour, il y a trop longtemps, accepté une somme d’argent contre un bien, un service, nous oblige à être l’exploité d’un autre et à être l’exploiteur d’un autre.

En effet, si tout travail mérite salaire, cela veut dire que quelqu’un paye ce salaire et…ce quelqu’un est toujours au final le client.

S’il est considéré comme normal d’obtenir un bénéfice sur un bien/service vendu, alors c’est accepter qu’il y a un gagnant et un perdant.

Ici, le gagnant est celui qui gagne le plus sur le dos de l’autre ; le perdant est celui qui permet au gagnant de gagner et c’est, au final, le salarié (ou indépendant dépendant fortement d’un seul et même donneur d’ordre).

Mais, encore, le simple fait de monnayer son savoir-faire (et pour certains leur faire-savoir) c’est d’accepter que l’essentiel ne soit plus le travail fourni pour le bien/service, mais le montant pour lequel il sera vendu.

Dès lors, peu importe ce bien/service ; il peut être exécuté de la pire manière qu’il soit, pourvu qu’il se vende.

Et l’être humain accepta l’argent comme objectif final.

Mais, c’est sans compter sur certaines forces supérieures, mais heureusement souvent éphémères, qui pour leur seul bien capitalistique s’arrange pour tout retourner à leur seul profit.

Et, c’est ainsi qu’un patron, s’il veut rester l’être, cherchera à produire le moins cher possible (style l’air du temps) et à vendre le plus cher possible (style produit à touristes).

Et, comme il est patron, des puissants il en connaît, qui ont bien compris que la meilleure façon d’avoir la paix, et continuer la guerre ailleurs, est de tout faire pour le décharger de ses charges et restreindre au maximum l’impôt sur bénéfice pour qu’il puisse en profiter au max.

Mais, comme il faut de l’argent pour faire croire à une réalité quelconque de redistribution, les impôts directs et indirects sont augmentés sauf pour ceux ayant les moyens de se payer les exonérations fiscales dont ils font bombance.

Jean-Claude Barousse

Photographe autodidacte, sans renier son passé “argentique” il a immédiatement pris le “virage numérique” et s’exprime principalement au travers ses images de paysages naturels et urbains. Il publie des articles et tutos dans des revues photographiques notamment les éditions Oracom et pour le compte de RiskAssur. Réalise des chroniques dans un site forum “Photophiles.com” et aide les membres de son forum “PhotoClub” à progresser dans leur pratique photographique. A la demande, il expose ses photographies originales individuellement ou lors de manifestations collectives et donne des cours sur les prise de vue et le développement numérique. Est membre de diverses association d’artistes picturaux”

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