Réflexions

Le décès de Liliane Bettencourt permet de clore un chapitre de la France de Vichy

Liliane Bettencourt, dite la femme la plus riche de France, était la fille de Eugène Schueller, un scientifique frustré qui a atterri chez les cagoulards, puis au Mouvement social révolutionnaire en étant fasciné par le national-socialisme allemand, avant de s’épanouir, à cet égard sous le gouvernement de Vichy, et dont elle a hérité la fortune.

On ne sait pas grand-chose d’André Bettencourt qui a rejoint Schueller à Vichy et qui a épousé Liliane en 1950, pour services rendus à son père, après la libération.

Il faut porter au crédit d’Eugène Schueler sa réussite industrielle et commerciale dans le domaine des produits capillaire, qu’il a su développer sous Vichy par des absorptions d’entreprises juives en déshérence.

Après la libération, il y avait en France des collaborateurs et des résistants, principalement communistes, avec un risque de naissance d’un régime à la soviétique, ce qui a facilité le blanchiment de collaborateurs notoires comme Schueller et Bettencourt et à des criminels notoires comme Papon, de retourner impuni sous les dorures de la République.

Tout ça c’est de l’histoire ancienne, dont on ne connaît pas la vérité profonde et qu’il faut laisser aux historiens de mettre à jour.

Une chose est certaine, Liliane Bettencourt, née Schueler n’y était pour rien, elle a tout simplement profité de l’argent de son père, puis des dividendes distribués par L’Oréal à ses actionnaires dont elle arrivait en tête, car L’Oréal est indiscutablement une réussite de notre temps.

On dit souvent que l’argent ne fait pas le bonheur de ceux qui n’en ont pas, mais Il peut aussi faire le malheur des possédants, ce qui explique d’ailleurs que les milliardaires américains, certes pas tous, donnent leurs fortunes démesurées à des fondations, de manière à les faire recycler dans la vie réelle.

Ce ne fut pas le cas de Liliane Bettancourt, qui depuis quelques années avait perdu la notion des choses, au grand dam de sa fille unique qui craignait pour sa succession.

Avec sa mort prend fin le feuilleton judiciaire malsain qui agitait régulièrement la presse et qui permet aussi d’oublier l’action des Schueller -Bettancourt à Vichy.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

Laisser un commentaire

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page