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Pas de solution en vue pour combler les déserts médicaux

Il est grand temps que le débat de l’élection présidentielle se termine car les candidats n’apportent aucune solution tangible aux problèmes qui se posent au pays dans de nombreux domaines, notamment dans celui de l’accès aux soins.

Il y a le problème bien connu des déserts médicaux et celui de l’importance du « reste à charge » qui fait que de nombreuses personnes sont obligées de renoncer aux soins.

C’est le pire des choix car tôt ou tard cela se paye, d’abord pour la personne elle-même, qui n’a pas pu se faire soigner à temps et dont l’état s’est aggravé, au point de devenir critique et pour la collectivité qui finira par devoir le prendre en charge quel qu’en soit le coût.

Alors, quelles sont les propositions, voire les promesses des candidats dans ce domaine, au cas où ils étaient élus.

Pour les déserts médicaux, il n’est plus question de contraindre les médecins libéraux à s’installer dans les zones sous-dotées, il est simplement préconisé par un candidat de ne plus conventionner les praticiens qui choisiraient de s’installer en zone « surdotée ».

Une candidate souhaite instaurer un stage d’internat dans les déserts médicaux et permettre aux médecins retraités d’y exercer avec des déductions de charge.

Un autre propose de créer un corps de 10 000 médecins fonctionnaires exerçant dans 4 000 centre de santé pluridisciplinaires à travers toute la France.

Il est aussi question de télémédecine pour répondre aux difficultés d’accès géographique aux soins.

En matière de remboursement, deux candidats qui ambitionnent de figurer au second tour, dont l’un sera élu, fixent l’ambitieux objectif du « reste à charge zéro » d’ici à 2022, soit pour, la fin de leur mandat pour les soins et appareils dentaires, optiques et auditifs, par un rôle accru mais bien flou des complémentaires santé qui pour d’autres risquent d’être nationalisés pour économiser des frais de gestion.

Quel que soit l’élu, les bouleversements que nous avons connus ces dernières années risquent de se poursuivre, sans grands résultats.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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