Réflexions

Couac

Oh le vilain petit canard…bon, je sais, ce couac nous vient de mardi et non d’un mercredi enchaîné.

Mais, en fait, le terme signifiait le ministre de l’écologie et du reste qui au nez et à la barbe des malfaisants en la matière a obtenu gain de cause auprés de son chef qui a pris cette décision pour qu’il reste. C’est vraiment super des couacs pareils, j’en redemande et dans le bon sens.

Dommage qu’il n’y ait pas, semble-t-il au ministère du travail pareille force de persuasion car les salariés s’en sortiraient certainement nettement mieux.

Et dire que dans ce milieu, l’on met en avant le contrat de chantier qui utilise un salarié durant une période donnée et à la fin du temps imparti, ledit est jeté : pas CDD, pas de CDI, même pas d’intérim, aucune protection de filet de secours.

Preuve qu’il n’est pas besoin d’être patron pour penser cette généralisation à l’ensemble de la population. Je reconnais, qu’une entreprise pour fonctionner dans un secteur concurrentiel ait besoin de souplesse.

Mais, d’une part, en France, c’est une minorité car seulement celles confrontées à l’international peuvent avoir ces difficultés, les autres non c’est affaire de bonne gestion, d’autre part, il est parfaitement inadmissible que cette flexibilité ne soit pas équilibrée par un processus de sécurité pécuniaire, suivi de carrière et accompagnement dans les besoins de crédit.

Bref, faire en sorte qu’une nouvelle discrimination ne se pointe pas à l’horizon. Mais, il est vrai que j’ai entendu un haut responsable, pérorer du haut de son piédestal demander s’il n’était pas préférable d’obtenir ce type de contrat qui serait, désormais, appelé, contrat de projet que de se retrouver à pôle emploi.

Je me permettrai de répondre à ce grand monsieur fier de toutes ses certitudes sans doute acquises derrière les bureaux qu’il n’a cessé d’occuper : que faire cet ancien titulaire de contrat projet lorsque celui-ci sera fini ; il n’aura même pas droit à pôle emploi ?

couac, couac disait un vilain petit canard pas prêt d’être mangé comme à Rouen.

Jean-Claude Barousse

Photographe autodidacte, sans renier son passé “argentique” il a immédiatement pris le “virage numérique” et s’exprime principalement au travers ses images de paysages naturels et urbains. Il publie des articles et tutos dans des revues photographiques notamment les éditions Oracom et pour le compte de RiskAssur. Réalise des chroniques dans un site forum “Photophiles.com” et aide les membres de son forum “PhotoClub” à progresser dans leur pratique photographique. A la demande, il expose ses photographies originales individuellement ou lors de manifestations collectives et donne des cours sur les prise de vue et le développement numérique. Est membre de diverses association d’artistes picturaux”

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