C’est idiot
Dans une circonscription, pour une idiotie, l’élue de deuxième tour a du remettre son mandat pour invalidation concernant son adjoint mal à l’aise avec les délais administratifs.
Aussitôt, trois autres concurrents se sont engouffrés dans la brèche pour faire entendre raison.
Malgré la venue de poids lourds sur l’affiche et dans les salles, l’un de ces derniers a eu raison puisque le peuple lui a donner raison.
On ne saura pas pourquoi un tel virement puisque le pourcentage de votants était à peu près équivalent mais ce qui semble certain que les retraités faisaient partie de ceux-la puisqu’ils n’ont rien à faire d’autre car pour eux dimanche c’est tous les jours.
Bien entendu, les uns diront le peu d’importance qu’ils accordent à ces partielles étant donné le grand beau spectacle d’efforts consentis, il est normal que le petit peuple de non travailleurs, sans doute secondé par les chômeurs de tout poils, fassent connaître leur mécontentement devant une baisse de leur pouvoir d’achat dont il semble bien qu’ils n’en ont pas compris l’utilité nécessairement vitale.
J’invite ces heureux retraités qui déjà, pour raisons diverses terminaient leur mois avant la date fatidique afin de faire remarquer qu’ils n’étaient pas comme tout le monde, d’adresser à leur légendaire impérieux leur débit bancaire.
Cela aurait de la gueule à côté du déficit de France… Mais il est vrai que faire la politique autrement ramène au fait de faire les comptes traditionnellement.
De toute façon c’était joué d’avance puisqu’il n’y avait que la droite au deuxième tour ; certes l’une extrême et l’autre d’un soi-disant centre droit mais toutes les deux décomplexées de leurs anciens partenaires qu’elles ont trahis pour une même vision étroite patronale capitalistique libérée.
Mais qu’un premier ministre prenne de son temps si important pour tenter sauver la belle d’une noyade annoncée, laisse perplexe quand à la clairvoyance de l’équipe gouvernementale que l’impérieux nous a concocté.
Passe encore que l’élu de service nommé à son poste de 1er de parti qui n’en est pas et qui reste ; c’est vraiment idiot…
