A budget, censure entière
Le gouvernement en a donc décidé ainsi. Présenter la facture aux français pour résorber le déficit creusé par ses prédécesseurs.
Passons sur le fait qu’il n’a jamais été vraiment demandé leurs avis aux citoyens. Car dans les chambres décisionnaires, deux cas peuvent arriver.
Le premier est que la majorité est vraiment présidentielle. Alors le budget est systématiquement validé par ladite. Même si dans les couloirs le marchandage a eu lieu.
Si, et c’est le cas actuel, la majorité est d’autant plus loin du Président en exercice est qu’il n’y a plus du tout de majorité.
Là encore, deux cas de figure. Le premier est que après de âpres transactions, un accord budgétaire trouve preneur et il passe avec les hourras des députés décisionnaires.
Ou, alors, et c’est le cas semble-t-il aujourd’hui, cet accord n’est pas trouvé tant que les avis divergent. Alors, le budget est rejeté a la majorité des présents – l’abstention n’est pas de mise.
Le gouvernement pourrait très bien décider rentrer à la niche, dire qu’il a bien compris et présenter des chiffres plus conformes à la volonté majoritaire des édiles.
Mais, c’est rarement le cas, puisque l’emporte l’estime de soi, seul. Alors, c’est la sortie de la grosse Berta qui donne la possibilité au gouvernement ne représentant plus que lui-même, de sortir le carton rouge du 49/3.
Celui-ci signe la fin de partie pour dire que c’est le gouvernement qui passe aux forceps en toute démocratie, s’entend. Mais, une autre peut commencer et consiste pour les adversaires, titulaires du NON, de tenter se retrouver pour faire voter la censure.
En conséquence de quoi, le gouvernement en mauvaise posture ne peut que dégager.
Ainsi, le bal des hypocrites, faux-jetons, et autres, peut commencer. Mais, cette fois, c’est Le Président qui reprend la main et décide.
Non pas le budget, mais qui sera le nouveau 1er ministre chargé de nommer un nouveau gouvernement et présenter un budget pour l’exercice à venir.
Cette nomination dépendra seulement de la volonté du Président de poursuivre sa politique allant dans le mur, et nous avec, ou de choisir une personne censée représenter enfin la majorité populaire représentée par ses élus.
On pari ??
