Tout le gouvernement en concert sous les ordres de leur chef de guerre suit ses consignes à la lettre.
Tout doit être fait en même temps surtout en paroles dans ces temps de grande communication justifiant tout.
Ainsi, la mère fouettard s’en prend aux mères de famille incapable de faire plusieurs choses à la fois : aller avant le lever du jour, nettoyer les bureaux des bourgeois qui plus tard la jugeront, et s’occuper dignement de sa progéniture dont elle n’a pas été capable d’empêcher la croissance.
Le nervis de l’intérieur est ravi de pouvoir prendre à bras le corps de ces mineurs qui se prennent sauvages dans la jungle des cités dont il parcourt, parfois, surtout rarement, lorsqu’il y est obligé, le bitume fumant des dernières exactions commises par ces barbares.
Et le roi des barreaux, trouve vraiment trop dommage que dans cette France trop républicaine et démocratique – ces derniers mots vont devenir gros mots à la force d’empêcher de gouverner sereinement – il ne peut y avoir loi d’expulser en territoire étranger ces bouffons qui ne savent même pas respecter tout ce que l’on peut dépenser en trop pour eux.
Rendez-vous compte, c’est comme ces barbares d’un territoire envahi qui fusillent leurs geôliers, courageux de leur donner à manger.
Mais, la hiérarchie, c’est un homme devant l’autre et si il ne doit y avoir qu’une seule tête de visible, c’est dans les rangs du petit peuple éduqué dignement dans le plus grand respect de son chef qu’il se doit d’adorer plus encore que sa mère chérie.
Ah cette mère, source de tous les vices, incapable de retenir un homme au foyer et d’élever ses gosses pour qu’au moins ils restent silencieux.
Et, surtout, ils doivent accepter leur lot commun de traiter la pourriture des poubelles ce qui permettra de résoudre le problème des migrants devenus inutiles.
Bien entendu, l’ascenseur social laissera passer quelques uns – le S est peut-être de trop mais monsieur est trop bon – prendre l’escalier plus sûr que l’ascenseur.