Ce trouve curieux, depuis quelques années, le plus souvent à la fin d’une conversation professionnelle, de terminer par « bon courage ».
Ce matin j’ai lu, avec étonné, dans la contribution d’un assureur sur Twitter « Bonne semaine à tous et bon courage ! »
Je sais bien que l’origine du mot « travail » vient du Latin avec le « tripalium », qui était un instrument de torture.
Aujourd’hui, en France, il ne faut pas exagérer, le travail est loin d’être une torture, même si on a un/une che(fe) pénible, si la masse de travail est par moment trop importante voire sans intérêt, je pense que ceux qui à l’époque de la Rome antique étaient torturer avec l’instrument à 3 pieux, le tripalium, souffraient vraiment. On aurait pu leur dire « bon courage », c’était justifier et réel.
Pas, dans le monde occidental actuel et surtout pas pour celles et ceux qui travaillent dans un bureau.
Généralement, lorsque l’on me dit « bon courage » à la fin d’une conversion en guise de « au revoir », je demande toujours « courage de quoi ». Ca désarçonne toujours ma/mon interlocutrice.teur qui ne sait que répondre.
Maintenant, si pour certains.es leur travail est une torture et bien il en changer.
Je comprends le « bon courage » avant un opération chirurgicale, une épreuve sportive d’endurance, … lors d’un deuil, d’un divorce, …
Dans tous les autre cas … arrêtez avec le « bon courage ».