La grande majorité des retraites du secteur privé bénéficie de la baisse des impôts en 2020.
Ils font partie des 17 millions de contribuables relevant des deux premières tranches d’imposition, qui bénéficieront d’une baisse comprise entre 300 et 900 euros durant l’années, sous la forme de réduction du prélèvement effectué, dès ce mois-ci par la CNAV et l’Agirc-Arrco.
Il s’agit d’une baisse de l’impôt sur le revenu de 5 milliards d’euros, la mesure phare sorti du « grand débat » que nous devons au mouvement des gilets jaunes.
Ce geste fiscal concerne en priorité les classes moyennes soumises à l’impôt sur le revenu, à l’exclusion des classes aisées, ainsi des couples de retraités déclarant plus de 4 600 euros des revenus mensuels, les retraités dits riches, n’en bénéficient pas, ils subissent par ailleurs la majoration de la CSG, d’une moindre revalorisation des pensions et attendent encore la suppression de la taxe d’habitation, tant décriée, tout en étant soumis aux tranches à 41 % et 45 % du barème de l’impôt sur le revenu, après les prélèvements sociaux, ce qui fait que leur pouvoir d’achat ne fait que baisser depuis des années.
Depuis le prélèvement à la source de l’impôt, les retraités ignorent le montant de leur pension, faute de connaitre le montant des prélèvements sociaux et des impôts, en l’absence de tout décompte, ils voient uniquement ce qui leur est versé sur leur compte en banque, alors que les salariés ont des feuilles de salaires détaillées.
D’une manière générale, les contribuables devront rester vigilants avec le prélèvement à la source, les montants retenus sont en réalité des acomptes au titre de l’impôt sur le revenu de 2020, calculés à partir de la dernière déclaration connue, ce qui fait qu’il y a des régularisations à prévoir à l’été 2021, lorsque les services fiscaux auront exploité les déclarations de revenu 2020, envoyés par les contribuables au printemps.
Par contre, entre temps, ils ont pu faire l’addition de l’augmentation leurs charges incompressibles, qui augmentent d’année en année et dont la complémentaire santé, entièrement à la charge des retraités, n’est pas la moindre.
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