Réflexions

Pour les automobilistes le glas vient de sonner pour eux à Paris

L’automobiliste de retour de vacances, qui compte se rendre, venant de l’ouest, dans le centre de Paris, comme d’habitude par la voie sur berge, la voie Georges Pompidou, devra un jour être rebaptisée, sera surpris par les embouteillages plus importants que d’habitude.

Il pestera contre les travaux qui ne finissent plus, sans savoir que c’est définitif, en exécution du « plan vélo Hidalgo » qui doit ravir à Amsterdam le titre de capitale mondiale de la bicyclette.

Je viens de passer trois jours dans cette capitale du vélo et, si j’étais à la place d’Anne Hidalgo, j’aurais d’autres ambitions pour la ville dont les circonstances m’ont fait maire.

La voie Georges Pompidou, fermée pour travaux depuis le 23 juillet, vient d’être rouverte au trafic automobile, amputée d’une voie sur deux au profit d’une piste cyclable de 3 mètres de large avec séparateur, sur quatre kilomètres, jusqu’au pont Bir-Hakeim près de la Tour Eiffel.

Une partie des 30 000 automobilistes qui ont jusqu’à présent emprunté chaque jour cette voie n’auront, comme le préconise l’adjoint Nadjovski, qu’à « s’évaporer » mais a-t-il pensé ce qui se passera si une voiture, sur cette voie unique tombe en panne mécanique ou suite à un accident, si elle prend feu, faut-il la balancer dans le Seine, et que fait-on s’il y a des blessés ?

Ce n’est qu’un commencement car les travaux de même acabit se déroulent déjà avenue de la Grande Armée et commencent rue de Rivoli.

Les Parisiens peuvent renoncer à circuler en voiture dans Paris, beaucoup le font déjà, et prendre uniquement leur voiture pour entrer et pour sortir de la capitale, mais comment feront ceux qui viennent y travailler, quant aux touristes, ils ne viennent pas en voiture et les hommes d’affaires ont des voitures avec chauffeurs.

Si tous les déplacements se feront un jour à vélo, comme le souhaitent nos édiles municipaux, il faudra trouver des places pour les stocker en fin de trajet, un problème non résolu d’une manière satisfaisante dans par la capitale actuelle de la bicyclette, qui ne peut pas servir d’exemple là Maire et à son adjoint à la circulation.

Si Paris a son plan vélo, il demande à être perfectionné au regard de la sécurité, du stationnement et que fait-on si, par malheur il neige où qu’il gèle fendant la circulation à vélo impossible, ce sont des situations devant lesquelles les services de la voirie parisienne sont désarmés, faute de moyens.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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