Faits d'actualitéRéflexions
A la Une

Après l’accord donné par la HAS on pourra passer aux tests par prélèvement salivaire

Après l’accord donné par la HAS on pourra passer aux tests par prélèvement salivaire

Des tests par prélèvements salivaires auront lieu dans écoles au retour des vacances de février, vient d’annoncer le ministre de la santé, la HAS (Haute Autorité de Santé) vient donner son accord.

Le test de salive à action rapide EasyCov fonctionne avec des réactifs à une température de 65°C pendant 30 minutes après prélèvement de l’échantillon de salive et les résultats sont lus par analyse colorimétrique, ce qui va permettre le dépistage massif du SARS-CoV-2 par prélèvement salivaire, le caractère non invasif permet une acceptabilité par des personnes symptomatiques.

Le test nasopharyngé, parfois douloureux chez les jeunes enfants, rencontrait une résistance dans des contextes où il n’était pas démontré que le virus circule, comme les opérations de dépistage aléatoire mises en place par l’éducation nationale.

Le recours au test salivaire est désormais préconisé pour la recherche de cas contacts lorsque le prélèvement nasopharyngé est difficile ou impossible en sachant que le délai entre le test et le résultat n’est pas plus court, dans les deux cas.

Dans un avis précédant, rendu le 22 janvier, la HAS avait déjà ouvert la voie au test de dépistage salivaire par rapport au nasopharyngé, l’autorité avait jugé que le résultat issu de RT-PCR, technique de référence devait être jugé fiable quel que soit le mode de prélèvement et ce malgré la perte de cessibilité de 3% à 13 % du prélèvement salivaire par rapport au naso-pharyngé.

La différence de sensibilité est à mettre en balance avec l’acceptabilité du prélèvement salivaire par rapport au naso-pharingé, par exemple chez les enfants ou dans des populations pour qui le test doit être répété régulièrement, de plus le test salivaire ne mobilise pas un professionnel, grâce à l’auto-prélèvement par simple crachat.

Techniquement, l’analyse salivaire présente quelques contraintes, notamment le prétraitement des échantillons et le calibrage des machines qui n’est pas le même pour l’étude d’un échantillon naso-pharyngé.

La HAS a voulu consulter les acteurs du terrain avant de donner son feu vert.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

Laisser un commentaire

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page