À Paris pollution et risque de neige nous mettent dans de beaux draps
Un pic de pollution intense a débuté en Ile de France et selon les prévisions d’Airparif, il devrait s’installer durablement et pourrait se renforcer cette semaine en raison de la baisse annoncée des températures et du maintien de condition anticycloniques.
Alors que l’Organisation mondiale de la Santé, l’OMS recommande de ne pas dépasser une exposition à 50 µg/M2 plus de 3 jours de particules fines PM 10 par an, pour les Franciliens s’est raté, ils les ont déjà atteints ce mois-ci, sans parler de PM 2,5 qui pénètrent dans les poumons et des particules ultra-fines qui pénètrent dans le sang, et dont on commence tout juste à parler.
L’épisode actuel est justement caractérisé essentiellement par les particules inférieures à 2,5 PM, qui sont mises en cause dans l’augmentation du risque d’infarctus et d’accidents cardiovasculaires cérébraux.
D’après leur composition, elles proviennent principalement du trafic automobile, mais aussi, de l’épandage d’engrais par l’agriculture, importée, selon Airparif en Île de France, depuis les pays voisins, Allemagne, Benelux et Pologne.
Nous pouvons limiter la pollution locale et, selon de l’un de ses adjoints, Anne Hidalgo, la maire de Paris, Anne Hidalgo demandera à l’État d’instaurer la circulation différée sur la base des vignettes Crit’Air, alors que la préfecture de Police avait seulement décidé de réduire de 20 km/h la vitesse autorise, après deux jours de pollution.
Cette semaine le ciel risque de venir à son secours, s’il neige comme annoncé part Météo France, si la neige tombe sur le sol froid, elle y restera et, comme nous ne sommes pas au Canada, c’est le ministre de l’intérieur qui l’a dit l’absence de moyens pour nettoyer les chaussées, si la neige reste au sol, est un cas de force majeure qui en empêchant les voitures, les cars et les camions de circuler, mais aussi, de polluer.
Par contre, la baisse annoncée des températures devrait conduire les Franciliens à se chauffer davantage, or le chauffage particulièrement au bois, dans des appareils non appropriés est une source importante de particules fines, bien que le bois fasse partie des énergies renouvelées, dont l’utilisation reste à maîtriser.