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24 à 26 millions d’Américains risquent de perdre leur assurance santé

Le programme sur lequel Donald Trump, a été élu président des États-Unis, comporte l’abrogation de l’Obamacare, l’assurance santé mise laborieusement en place par Barack Obama, durant sa présidence, alors que son prédécesseur Bill Clinton y avait échoué.

Alors que le Parti républicain qui soutient la politique de Donald Trump et qui avait tenté vainement de l’abroger durant les deux mandats de Barack Obama, n’arrive pas à se mettre d’accord sur le projet de remplacement et l’abrogation de l’Obamacare qui vient de lui être présenté.

Donald Trump vient d’échouer à convaincre les différentes fractions du Parti républicain de soutenir la réforme de la protection sociale qui doit, selon lui, remplacer celle mise en place par son prédécesseur.

Faute de garantie sur l’existence d’une majorité pour faire passer le texte à la Chambre des représentants, le président de celle-ci a finalement renoncé au vote qui était prévu le 23 mars, en fin de journée.

Cette difficulté n’était pas attendue par l’équipe présidentielle car, deux heures plutôt le porte-parole de Donald Trump affirmait « Cela va passer ».

Il y a effectivement un clivage au sein du parti, les uns jugent insuffisantes les modifications apportées au projet, la version du texte reste trop proche de l’Obamacare, alors que le Sénat compte récrire le texte dans un sens opposé.

Après avoir signé, dès son arrivée à la Maison Blanche, un décret symbolique contre l’Obamacare, ce qui était son premier acte politique, tant qu’il y était opposé, un mois plus tard, il se rend compte de la difficulté qui l’attend.

Il vient d’avouer, à l’occasion de la réception des gouverneurs » qu’il s’agissait d’un sujet incroyablement complexe, que personne ne savait que le système de santé pouvait être aussi compliqué. »

En fait, cela va beaucoup plus loin, cette réforme est majoritairement rejetée dans toutes les catégories d’âge, de niveau d’études et de revenus.

Donald Trump devra en tenir compte, en sachant qu’un un État ne se dirige pas comme une entreprise commerciale.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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