Vérification sur les réseaux de l’activité des (futurs) collaborateurs par les employeurs

reseaux2105Cela n’est un secret pour personne mais pour les DRH (Directeurs des Ressources Humaines et leurs services) tous les moyens sont bons pour s’assurer qu’ils recrutent les bonnes personnes ou même – par la suite – que les collaborateurs de l’entreprise n’ont pas de comportements déviants.

Il paraît que certains DRH iraient jusqu’à faire des comparaisons de signes astrologiques pour vérifier la compatibilité entre 2 personnes avant de les faire travailler en binôme.

D’autres feraient faire des analyses graphologiques des écritures des possibles nouvelles recrues.

Et bien entendu, depuis l’émergence des réseaux sociaux, le passé et le présent des candidats sont fouillés au peigne fin et (semble-t-il) certaines entreprises n’hésiteraient pas à faire quelques vérifications sur leurs collaborateurs, de temps à autre.

Je ne sais pas si c’est légal (ou pas), je ne suis pas juriste, je veux juste faire un état des lieux pour tenter de cerner ce que l’on peut faire ou ne pas faire sur ces réseaux sociaux, type Facebook, Viadéo, LikedIn, Instagram et autres.

Imaginons, qu’un employeur, sans que ce soit véritablement de l’espionnage, jette un coup d’œil sur les réseaux sociaux. Qui n’a pas déjà tapé le nom d’un copain, d’un parent, d’un collègue, d’un voisin, sur Facebook pour voir s’il a un « mur » et ce qu’il y publie.

Donc, il me paraît évident, qu’au moment du recrutement, le futur employeur jettera un coup d’œil sur les réseaux pour avoir une – autre – idée de la personne qu’il compte recruter. De la même manière, il me semble naturel qu’un « coup d’œil » sur les réseaux soit également fait, de temps à autre, pour les salariés en poste.

De ce fait, sans véritablement limiter ses publications, il est préférable de ne pas dénigrer l’entreprise où l’on travaille. De toutes les manières, il ne faut pas oublier que dans le cadre du travail, on se doit d’être loyal avec son employeur.

Mais, il n’y a pas que cela, il y a également le comportement en général sur les réseaux sociaux.

Il ne faut pas oublier que l’information qui est publiée, va être vue et diffusée, il n’y a aucun intérêt à publier des choses dégradantes pour soit ou pour les autres.

Si un employeur découvre sur les réseaux qu’un futur salarié participe à des soirées où il est ivre mort, voire pire drogués, il est en droit de se demander s’il sera en état de travailler.

On en revient au même point : la e-réputation.

Toujours bien réfléchir à ce que l’on publie, et imaginer que des proches, vos parents, vos enfants peuvent tomber dessus. Peuvent-ils être choqués par ce qu’ils vont lire ou voir ?

Si la réponse est NON, alors tout va bien.

Alors que des voisins, des amis, des relations, des collègues ou votre employeur consultent ce que vous publiez sur les réseaux sociaux est sans conséquence.

Peu importe de savoir si votre employeur à le droit de consulter votre mur sur Facebook ou vos photos sur Instagram, si ce n’est pas dégradant alors tout va bien pour votre emploi mais surtout (et avant tout) pour vous (personnellement et pour votre e-réputation).

Quitter la version mobile