Il y en a qui se battent pour en être, d’autres qui pleurent de ne pouvoir en être exclus.
A chacun de bien veiller à leurs intérêts au-delà de leurs sentiments propres.
Dame impôts veille et est rapace.
C’est un pur danger pour ceux qui n’ont pas les liquidités pour y faire face.
Et, si déjà en soi, la mort est un lourd tribu pour les (sur)vivants, la dîme à payer sur les biens du défunt risque fort de vous faire, un peu plus, si besoin en était, trébuché.
Déjà, faut-il faire la distinction entrer succession et legs.
Le dernier cas est soumis à testament où le défunt a prévu la répartition globale ou partiel de ses biens.
Celui-ci peut tout faire sauf à déshériter ses enfants au-delà de 25 % de l’ensemble.
Et, le conjoint survivant, s’il existe, reste usufruitier de l’immeuble.
C’est-à-dire qu’il en a la jouissance jusqu’à son propre départ.
Un leg peut être décliné par son destinataire.
Ce qui est bien s’il ne peut satisfaire aux exigences pécuniaires décrites plus haut.
Alors, ces valeurs seront-elles réintégrées à l’ensemble successorale.
Les héritiers peuvent refuser de recevoir mais, dans tous les cas, seront dans l’obligation de régler les impôts.
Ce qui explique que la renonciation ne s’applique généralement que lorsque le passif l’emporte sur le crédit.
Pas question que vautour impôts renonce à des biens que d’autres se sont échinés à acquérir tout au long de leur vie.
Vous pouvez également faire reporter cet héritage à l’avantage de vos enfants.
Mais ils devront payer leur part d’impôt et verront leur franchise d’imposition se réduire drastiquement tandis que le taux d’imposition a l’impolitesse de monter gravement.
A utiliser avec des pincettes observées à la loupe.
Sachez que vous avez 5 mois pour vous affranchir de ce qui est soudainement devenu une dette.
Sauf à demander le paiement en nature si l’état est intéressé par un bien ou un délai car vous allez vendre…
