Soyez à jour
Il faut pour être de mode, obligatoirement, posséder le dernier joujou numérique qui ne sert à rien si ce n’est à polluer davantage (et non d’avantages) l’atmosphère et le portefeuille.
Aussi, la résistance s’organisait et des utilisateurs continuaient envers et contre tous à se servir de leur bécane aux seules fins de leur utilité quotidienne.
Bien entendu, il fallait savoir pouvoir résister aux injonctions des publicités en tout genre faisant passer pour ringard celui qui ne s’y pliait pas.
Le temps passe sans que le résistant trépasse.
La machine continue à tourner, les logiciels également.
Mais, l’annonce d’une certaine catastrophe avait été faite il y a quelques années en arrière car en avant nous ne savions pas à quelle sauce nous allions ingérer les perversités des sociétés extérieures pour lesquelles seules compte leur business, ce qui en soi est normal sauf que désormais c’est beaucoup trop invasif.
Ainsi, pour ne prendre que l’exemple d’un logiciel de traitement de l’image, bien connu pour sa célébrité, et son efficacité, il n’est plus possible d’en être l’acquéreur : vous passez désormais pour locataire obligé de passer à la caisse chaque mois ou à l’année, tout de même, vos préférences.
Certes, cela vous permet le bénéfice de mises à jour sans complément financier.
Et, c’est tant mieux, tant les bugs et autres bêtises arrivent aussi vite que la mouture des nouvelles versions non testées au préalable tant il faut aller rapidement faire ses projets.
Mais, du moins le photographe avisé, acceptait bon gré le plus souvent, mal gré de ne pouvoir faire autrement, le jeu puisque tout roule ma poule à petit prix après combat national de haute lutte – regardez bien les abonnements et vous serez surpris.
Mais, surprise, à la dernière version imposée, la machine implose.
Contact pris à l’assistance pour s’entendre dire que votre matériel doit s’adapter.
Et s’in ne peut pas ? Rachetez.
Comme quoi tous les fabricants utilisent la même ruse pour faire progresser le marché.