Soif de pouvoir
L’homme prévoyant a pris ses précautions au niveau de la sécheresse sachant que, désormais, chaque année, elle reviendra encore plus en force.
Si le gouvernement, démissionnaire ou pas, n’a guère prit de mesures pour l’éviter, il a, au fil de l’eau, éditer un véritable mode d’emploi pour l’utilisation libre de l’eau de pluie.
Et, il n’est pas allé avec le dos de la cuillère.
A la lecture des textes, vous constaterez qu’il vous prévoit une grosse louche d’euros d’amende pouvant aller jusqu’à 45 0000€ l’infraction et, parfois, un (r)envoi direct en prison.
Et oui, n’est pas paysan qui veut avec leurs méga-bassines.
D’ailleurs, c’est net et clair comme de l’eau de roche, il ne vous est pas possible de prévoir la récupération directe.
L’eau de pluie doit tout d’abord avoir ruisseler sur un toit.
Bizarrement, il est ajouté « accessible au quotidien ».
Je savais que certains français étaient soif d’aventures, mais là, je me laisse déborder par la vague d’émotions qui me submerge.
Et, attention, la toiture concernée ne doit pas laisser traces de plomb ou d’amiante.
C’est vraiment la tuile pour les heureux propriétaires de vieilles pierres.
La chape de plomb qui s’ensuit pèsera lourd sur les finances de l’impudent (in)volontaire qui a la prétention de maîtriser les caprices du temps.
Et, attention, en plus de ces coupures restrictives nationales, sachez que votre région, créée pour faciliter le démarchage administrative, le département, voire votre commune peuvent décider dans mettre les pieds dans votre réserve.
De l’argent, il y en a.
Mais c’est comme l’eau, il faut aller le chercher là où il se trouve.
Ainsi, si vous pouvez vous servir de votre trop plein d’eau pour l’usage des toilettes, il ne devra pas se retrouver dans les eaux du réseau d’assainissement collectif.
Au préalable, vous effectuerez une déclaration en mairie, et toujours vous entretiendrez votre installation ; gare au contrôle et à l’éventuel pollution.
Bien, mon voisin me fait savoir qu’il faut encore se faire prendre….