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Le Salon de l’Agriculture vit au rythme des visites des politiques

C’est vrai chaque année et encore plus cette année qui est une année électorale où chaque candidat à la présidentielle doit venir y exposer son programme.

Le Salon de l’Agriculture est un évènement important pour les candidats, alors que les agriculteurs savent depuis longtemps que leurs problèmes ne seront pas réglés par les dirigeants politiques.

Cependant, le Salon de l’Agriculture, la Plus grande ferme de France, est un évènement important pour les agriculteurs, car il permet d’attirer le grand public et avec lui les personnages politiques, alors qu’ils craignent qu’une fracture existe entre la société et eux.

En passant au Salon, les candidats donnent plus l’impression de s’adresser au reste de la société aussi bien qu’aux agriculteurs, alors que ces derniers savent bien que leur salut ne passe pas par les propositions politiques mais plutôt par les prix qu’ils peuvent obtenir de leurs clients et par la conquête de nouveaux marchés.

Ils savent qu’un certain nombre de choses se règlent au niveau de l’Union européenne ou de l’Organisation mondiale du commerce où la France est représentée et ils comptent d’y être défendus par ses représentants, ce qui fait qu’ils sont sensibles à la présence des candidats, dont l’un d’eux sera le futur président.

Cependant, il y a une grande improvisation dans la construction de leur programme agricole, faute d’être au fait des problèmes.

Dès par leur origine et leur parcours, les principaux candidats n’ont pas d’expérience du milieu rural, même s’ils ont fait leurs premiers pas en politique à la campagne et ne sont pas formés aux questions agricoles, contrairement à Jacques Chirac et à François Mitterrand qui s’y étaient mis, avec le temps.

Cependant, le monde agricole représente 8 % du corps électoral, avec les conjoints et les retraités et s’intéressent aux propositions des candidats les concernant directement.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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