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J’avoue que je serais vraiment embarrassé si l’on me demandait de noter les prestations reçues lors de mon séjour hospitalier.

Bien sûr, et heureusement, l’opération s’est bien déroulé et selon le compte rendu de l’anesthésie tout s’est bien passé et facilement encore.

Certes, le cinéma mandarinesque journalier d’une équipe, cependant certainement très compétente puisque je vous écrits, qui n’apporte rien aux malades si ce n’est le spectacle d’un show quasi clownesque d’une hiérarchie ayant, pour seul but, de mettre en avant le patriarche suivi d’une ribambelle de prétendants dont certains ont les dents longues et d’autres la bouche béate d’être si fière d’être dans ce cénacle, m’agaçait puisque n’apportant vraiment aucune réponse à moi pauvre patient impatient de savoir pourquoi le passé et comment le futur.

Certes, malgré les informations laissées à l’entrée et les indications portées sur le tableau d’affichage – style vous avez le choix de votre menu – n’ont jamais permis d’avoir spontanément autre chose sue certains légumes honnis, mais heureusement, dame mère m’avait rappelé sans cesse qu’il faut savoir accepter manger n’importe quoi on ne sait jamais.

Certes, ma voisine de chambre d’à côté exerçant sur mon seul tympan restant un tintamarre digne du défilé déjà décrié aurait me rendre ce séjour vraiment désagréable si j’avais passé mon temps à additionner tous ces petits inconvénients.

Mais, à la réflexion, je dis chapeau à toute cette grande équipe qui fait son possible pour que l’insupportable ne le soit plus ou du moins adouci pour les plus malchanceux. Alors pourquoi cette hésitation au moment du bilan ?

À cause d’un guide a l’air perdu qui m’oublie dans les méandres des couloirs d’un autre service pour un autre examen ; heureusement, qu’un de ses collègues constatant mon désarroi me raccompagne fort obligeamment.

Une autre me demandant si j’acceptais d’aller seul ailleurs, désireuse qu’elle était de ne pas quitter son nid douillet ; heureusement, devant mon regard hagard, elle m’a servi de coupe-fil pour être pris en charge instantanément.

Alors quoi ? Hé bien, il faut bien le dire, la dernière journée a bien failli mettre bas mon sentiment largement positif : une infirmière largement débordée qui, en retard, vient stressée vous le dire et pire oubli votre dossier de sortie vous faisant poireauter 3 h inutilement.

Une info vous disant que votre parure d’indien doit être portée au sortir de chez vous alors que la vraie vous informe que si vous portez des lunettes attention à la branche sur votre cicatrice naissante.

Le pansement, selon le médecin, ne peut être retiré avant quelques jours et pas question de passer à la douche et la gentille infirmière, par la première du jour, mais celles de ceux d’avant, vous le retire en vous disant votre droit d’y aller mais de bien veiller à sécher.

Autre indication d’une obligation de demander à votre transporteur de vous arrêter aux bureaux des admissions pour valider votre départ, mais si, mais si, alors que la gentille hôtesse d’accueil vous en débarrasse spontanément en prenant sur elle d’expédier fissa le document concerné au bureau qui ne l’est pas moins.

Bon, après tout, l’essentiel est d’avoir trouvé la sortie en bonne santé : merci à toutes et à tous !!!

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