Renault annonce un vaste plan d’économie dont la fermeture de sites de production en France

La Covid-19 s’est abattue au pire des moments sur l’industrie automobile en désarroi face à sa restructuration, que lui impose la lutte contre le réchauffement climatique, imputable en partie à la circulation des véhicules à moteur thermiques à laquelle il faudra substituer une nouvelle motorisation qui devrait être électrique, une fois le problème de l’alimentation résolu, sans les batteries.

Tous les constructeurs se lancent aujourd’hui, dans le tout électrique et l’hybride, en sachant que cela permettre de passer un cap, mais cela ne peut pas être l’avenir, c’est un provisoire qui durera le temps qu’il faut, qui leur permettra de survivre.

Renault a annoncé un vaste plan d’environ 2 milliards d’économie d‘euros qui laisse supposer aux observateurs des futures décisions de fermeture d’usines françaises, en donnant des noms en citant l’usine de Flins, qui ne serait pas fermée mais profondément modifiée, avec, à terme l’arrêt de la chaine industrielle d’assemblage de véhicules.

Selon une source proche de la direction, les discussions sont en cours, rien n’est définitivement décidé, bien que les informations ont fuite ces dernières heures, pour Flins, qui emploi 2 600 salariés, cette usine est sur la sellette depuis des années, en posant des problèmes de rentabilité, alors que l’usine la plus rentable en France de Renault est celle de Maubeuge.

Il n’empêche que la nouvelle Zoé électrique, qui vient de commencer sa carrière commerciale sortira de Flins pendant encore au moins quatre ans, avant d’être transférée à l’usine de Douai dans le Nord qui devient le centre de fabrication sur une plateforme industrielle technique partagée avec Nissan et Mitsubishi, les deux alliés Japonais de Renault.

Renault fabriquera à Flins, dès juillet 1,5 million de masques chirurgicaux par semaine, pour l’ensemble de ses sites et concessions en Europe.

Par ailleurs, Renault a obtenu un accord avec plusieurs banques sur un prêt de 5 milliards d’euros garanti par l’Etat, pour traverser la crise de la Covid-19, une garantie confirmée par Bercy, avec pour seule condition de ne pas verser de dividende à ses actionnaires en 2020.

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