Régional ou National
Une chose invraisemblable nous est tombée sut la tête à nous gaulois – peu importe d’où ils viennent pourvu qu’ils soient installés en France.
Il n’est pas, ici, question de la dissolution capricieuse d’un chef d’état ayant pris une claque lors des européennes confirmant à chaque fois la dégradation de son état.
Nous sommes donc invités à des élections législatives pour élire un à un des députés à la chambre dissoute.
Chacun sur son territoire devrait voter pour celui qui lui semble le mieux à même d’exercer.
A ce stade, ce devrait être un peu comme le Maire de votre commune.
Un truc pratiquement intime.
Et, bien non, en réduisant en poussière votre ancien vote, ce président détesté par les 3/4 des français, ramenant ainsi sa base d’électeurs à ce qu’il avait obtenu précédemment, a réussi le tour de force à rendre la demande de votes régional en National.
Et, même, à entendre les loups aiguisant leurs dents, à clamer à voter pour un 1er ministre qui pourrait bien se prendre pour le président : l’actuel étant chargé des cérémonies de chrysanthèmes ou d’inauguration d’événements quelconques même si le JO, arrivant à grands pas, n’en est pas.
Et cet homme nouveau serait chargé d’appliquer un programme élaboré à la va vite vu le peu de temps laissé par le futur embastillé dans son bureau doré.
Ainsi, donc, les électeurs votent pour un programme émis par un parti ayant désigné une tête de file pour l’appliquer.
Sauf un : le rassemblement de la gauche élargie – il reste encore quelques réfractaires.
Si le programme, déjà bloqué dans un tiroir, est bien présent et bien fourni, l’homme chef n’est pas encore désigné.
Il faut attendre le résultat de vos votes.
Et, ces votes ne sont pas du tout obligés d’avoir pour destination la désignation d’un homme conflictuel ne remportant pas le consensus…