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Quelle est la différence entre les jeux sociaux et les jeux de casino ?

Les jeux sociaux résultent du maillage des échanges entre “amis” et relations sur des plateformes comme Facebook, Twitter, LinkedIn, Instagram et toutes celles qu’on connaît à présent.

Les casinos de jeux en ligne n’ont jamais fait mystère de leur visée lucrative, même s’ils procèdent à des offres de bonus.

En bref, les jeux sociaux ont un potentiel quasi infini de mises en relations, tandis que le jeu en ligne entend continuer à générer de l’argent.

Des réseaux plus joueurs et des casinos plus sociables ?

Les experts en marketing redoublent en permanence d’inventivité, pour aider réseaux sociaux et sociétés de jeux en ligne à accroître les dépenses de leurs clients. Comment faire en sorte que les usagers modifient leurs habitudes de jeu et comportements ? Comment monétiser les échanges sociaux ?

Le social gamer redouble d’engagement

Des études démontrent que le social gamer proactif joue au minimum tous les deux jours, contre une fois tous les quatre jours pour les plus actifs des joueurs de casino.

Plaisir de jouer prolongé

Ces mêmes études relève que 60% des joueurs sociaux à paiement unique – OTD : One Time Drop – (ils déposent une mise sans intention de récidiver) vont faire durer le plaisir et continuer à jouer après cette mise. À l’inverse, seulement 7% des joueurs de casino considérés OTD continuent de jouer après cette mise initiale. En cas d’échec ou de rapport trop peu important, ils vont réviser leur stratégie. Le ratio passe maintenant à un taux d’engagement 9 fois plus conséquent du social gamer à la différence du joueur de casino.

Le social gamer survit 6 fois plus longtemps

En jeu social, on constate que 50 % des gamers sociaux poursuivent cette même activité après 6 mois, pour seulement 8 % de leurs vis-à-vis des jeux en ligne. Le ratio est ici d’un engagement 6, 25 fois plus conséquent en jeu social.

Le joueur social en interaction constante

Ces différences d’engagement s’expliquent par l’isolement relatif dans lequel le joueur de casino se trouve vis-à-vis du site ou de l’application via laquelle le jeu se déroule. De l’autre côté, les jeux sociaux défilent sur l’écran pendant que le joueur social fait autre chose, comme échanger avec ses amis et relations. Ceux-ci peuvent le ramener au cœur du jeu, alors qu’il s’en désintéressent momentanément.

Un autre facteur s’est estompé avec les années : l’utilisation plus fréquente des mobiles par les social gamers, ce qui n’est plus le cas actuellement, où les casinos ont compris depuis longtemps la nécessité lucrative de leur présence sur les smartphones.

Le joueur de casino vient pour gagner, moins pour participer

L’orientation vers le casino vise à engranger des bénéfices, où le plaisir du jeu est le vecteur ou moyen de toucher un dividende. Le joueur social, lui, est pris dans un maillage d’interactions et de défis, de la part de ses partenaires. En termes de performance dans un fichier-client, les joueurs ayant plus de 100 amis en ligne connaissent un indice (LTV) supérieur de 50 à 80 %, comparé au joueur en ligne.

Les joueurs qui sont sur le réseau “pour le fun”, pour s’amuser renforcent énormément l’effet de masse.

Les VIP, principale ressource du casino ?

Les recettes des casinos en ligne se réalisent sur les 10 % des joueurs les plus performants, qui apportent 80 % des dépôts dans l’établissement virtuel. En d’autres termes, le casino en ligne a tout intérêt à bichonner ses meilleurs éléments qui sont aussi ses principaux contributeurs. C’est moins flagrant sur les réseaux sociaux, où ces VIP ne font que 60 % des dépôts (-25 %).

D’autre part, le joueur social va naturellement parrainer plus de relations et d’amis pour les faire entrer dans le jeu.

La gamification des casinos, une solution d’avenir

Les propriétaires de jeux en ligne ont intérêt à tirer parti de ces réflexions, pour améliorer leur stratégie d’enrichissement de contenus.

Les casinos peuvent exploiter :

  • l’émulation naturelle entre les joueurs dans des concours de “niveau de jeu”,
  • la compétition entre des groupes
  • ou les aspects “fun” qu’on a évoqué plus haut,
  • les cadeaux au sein des clubs VIP.

Tout cela participe d’une dimension sociale qui se traduira par plus de “bouche-à-oreille” et d’engagement relatif, tels qu’on les observe déjà sur les réseaux sociaux.

Ce transfert d’observations faites ailleurs et de nouvelles méthodes qui s’y rapportent se traduisent par les termes de gamification ou ludification, qui s’appuient sur la prédisposition naturelle de l’humain au jeu.

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