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Pluies diluviennes en Colombie

En Colombie les pluies diluviennes imputables au changement climatique ont provoqué un glissement de terrain qui a enseveli huit maisons.

Ce sinistre était prévisible depuis que ces pluies s’abattent sur la région de Rosas et sur une bonne partie de la Colombie, dans une zone rurale devenue critique, a expliqué la capitaine des pompiers.

Selon lui, il existait depuis longtemps un rapport préconisant l’évacuation de la commune de Rosas où se situaient les immeubles engloutis mais on n’avait jamais pu reloger les personnes vivant dans les zones exposées et c’est ça qui doit changer.

Au moins 28 personnes sont mortes dans ce glissement de terrain et les recherches se poursuivent, à la recherche de disparus et d’autres victimes, bien que les chances de survie restaient faibles selon ceux qui participaient aux recherches, une pelle à la main.

Le président colombien, impuissant devant ce désastre, a exprimé sa solidarité aux familles des victimes, il s’est rendu sur les lieux en annonçant le soutien de tout le pays, avec des aides publiques en faveur des sinistrés.

Selon l’organisme colombien de gestion des catastrophes naturelles, entre le 1eravril et le 21 avril, en seulement trois semaines, 27 personnes avaient déjà été tuées, en Colombie, en raison de glissements de terrains ou d’impacts de la foudre, ce qui prouve que ce pays, à cause de sa situation géographique et de sa configuration est particulièrement exposé aux conséquences du changement climatique provoqué par le réchauffement, s’accélère.

Ce sont des circonstances particulières que les instances internationales n’ignorent pas, en décidant, en guise de prévention, la création d’un « fond vert » destiné à venir aide aux pays, pour leur permettre de faire face aux conséquences du changement climatique, qui aujourd’hui s’accélère, alors que l’on n’en parle peu depuis la COP 21.

Le « fond vert » ne doit pas se limiter à venir en aide aux victimes, mais surtout de concevoir et de financer des mesures de prévention des sinistres, ce qui suppose la mise en place de structures internationales de prévention des risques, qui n’existent pas.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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