IdéesRéflexions

Péremption

Dîtes, vous y croyez, vous, aux dates de préemptions indiquées sur nos boîtes, cartons d’emballages et autres ??

Déjà que, en son temps Coluche nous avait appris à nous méfier : Ben quoi, la veille c’était vivant, aujourd’hui c’est mort ?

Dans la nuit, il s’est passé quoi ?

L’on savait également, pour les sardines, que plus elles étaient restées en boîte, plus elles étaient savoureuses, confites qu’elles devenaient.

La date de péremption, c’était juste pour répondre à une loi européenne trop généraliste pour tenir compte des exceptions style nos bons fromages français ne supportant pas vraiment la stérilisation.

Et puis (sé) il y a ces produits, notamment pharmaceutique que l’on expédie en Afrique noire, car ici-bas ils deviennent impropres à une certaine consommation.

Certes cette date a du bon (goût) puisqu’elle permet certaines grandes surfaces, suivies par des moins grandes, l’une de s’engager à ne pas laisser dans ses rayons des produits dont la date arrive dans les 4 jours, l’autre à vendre ces derniers à moitié prix.

Elles ont parfois le bon (dé)goût de laisser ceux-ci à disposition pour les plus pauvres, même si parfois, ces laissés pour compte (je ne parle pas des produits mais des êtres humains nommés ainsi pour faire face à la nécessaire catégorisation tant adulée par notre société) doivent être rechercher dans les poubelles.

Et, encore plus drôle, cette guerre, pouvant supporter le même qualitatif, entre les techniciens affirmant que leurs produits tiennent bien plus longtemps et les commerciaux n’ayant de cesse que tournent et tournent leurs produits.

Et puis, que dire, que penser de ces aliments achetés frais, à la limite de la date fatidique, et aussitôt congelés.

A partir de quel moment quel instant, doivent-ils prendre la direction d’une poubelle sans passer par l’étape décongélation propre à une saine consommation ?

Dis-moi, il ne date pas un peu ton être humain, assis là à côté de toi ???

Jean-Claude Barousse

Photographe autodidacte, sans renier son passé “argentique” il a immédiatement pris le “virage numérique” et s’exprime principalement au travers ses images de paysages naturels et urbains. Il publie des articles et tutos dans des revues photographiques notamment les éditions Oracom et pour le compte de RiskAssur. Réalise des chroniques dans un site forum “Photophiles.com” et aide les membres de son forum “PhotoClub” à progresser dans leur pratique photographique. A la demande, il expose ses photographies originales individuellement ou lors de manifestations collectives et donne des cours sur les prise de vue et le développement numérique. Est membre de diverses association d’artistes picturaux”

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