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Parlons recherche

l’association France Parkinson organise trois journées inédites sur les avancées de la recherche dans la maladie de Parkinson

L’événement « Parlons Recherche » se décline sur trois journées à Paris, Bordeaux et Lyon, les samedis 4, 11 et 18juin. Chacune de ces journées s’organisera autour d’une conférence interactive, également retransmise en direct (puis consultable en replay) permettant aux personnes malades, à leurs proches aidants, mais aussi aux professionnels de santé ainsi qu’au grand public de découvrir les projets de recherche qui sont soutenus par France Parkinson et les avancées scientifiques réalisées grâce à ces travaux. Chaque conférence explorera une thématique différente et sera coanimée par quatre chercheurs qui présenteront leur projet de recherche et répondront ensemble aux questions du public présent dans la salle et en ligne. Sur place, il sera également possible de visiter un espace d’exposition sous forme « d’ateliers découverte » conçus pour rendre l’information sur les enjeux et progrès de la recherche toujours plus accessible via une approche documentaire et ludique.

Pour participer, une simple inscription est requise sur le portail de l’événement : www.parlonsrecherche.fr 

PARIS – « PARKINSON EN ACTION »

Le samedi 4 juin 2022 de 09h30 à 13h30 / Paris, Le 28 George V (Av. Georges V)

Au-delà de l’aide médicamenteuse, un grand nombre d’outils peuvent avoir un impact positif sur la qualité de vie au quotidien des personnes atteintes par la maladie de Parkinson. Les chercheurs Jean Philippe Caron, Sabine Bayen, Valérie Cochen DeCock et Marie Laure Welter présenteront les outils qu’ils développent pour favoriser le dialogue avec l’équipe médicale, améliorer les troubles de la marche et de l’équilibre ou encore promouvoir une pratique éclairée de l’activité physique.

BORDEAUX – « PARKINSON EN DEHORS DU CERVEAU »

Le samedi 11 juin 2022 de 13h30 à 17h30 / Bordeaux, Cité du Vin (Quai du Bacalan)

La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative, certes, mais si nous la regardions sous un autre angle ? Les chercheurs Benjamin Dehay, Annie Lannuzel, Laurène Leclair-Visonneau et Johan Samot expliqueront en quoi la bouche, lenez ou encore les intestins semblent jouer un rôle plus important qu’il n’y parait…

LYON – « PARKINSON DANS LES LABOS »

Le samedi 18 juin 2022 de 13h30 à 17h30 / Lyon, L’Embarcadère (Quai Rambaud)

Les chercheurs Sabrina Boulet, Michael Decressac, Joanna Fombonne et Pierre Vincent sortent de leur laboratoire etviennent nous faire découvrir les sujets de recherche expérimentale sur lesquels ils travaillent pour une meilleure compréhension et connaissance de la maladie de Parkinson, et vers le développement de nouveaux traitements.

Le soutien à la recherche pour mieux lutter contre la maladie : une priorité pour France Parkinson

 

L’association France Parkinson agit au quotidien pour représenter et aider les personnes touchées par la maladie de Parkinson et leurs proches. Engagée dans une démarche d’amélioration des connaissances et de développement de nouvelles stratégies thérapeutiques, France Parkinson encourage la recherche sur la maladie de Parkinson en la soutenant financièrement depuis sa création.

Ces douze dernières années (2010-2021), ce sont 245 projets de recherche tournés vers l’amélioration de la connaissance de la maladie de Parkinson et le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques qui ont étésoutenus par France Parkinson, pour un total de plus de 14 millions d’euros dédiés à la recherche dans sa globalité. 216 projets financés relevaient de la recherche fondamentale et clinique, 29 projets de la recherche en sciences humaines et sociales.

Quand les traitements actuels sont sans effet sur la progression de la dégénérescence, la recherche est plus que jamais porteuse d’espoir

La maladie de Parkinson est une maladie chronique, d’évolution lente et progressive, caractérisée par la destructiond’une population spécifique de neurones, les neurones à dopamine de la substance noire du cerveau. Elle est ladeuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente en France après la maladie d’Alzheimer1 et constitue la seconde cause de handicap moteur après les AVC2. La maladie se traduit par des troubles moteurs (lenteur des mouvements, raideurs des membres, tremblements au repos, troubles de la déglutition et de l’équilibre) et non-moteurs (troubles du sommeil, fatigue extrême, anxiété…), qui varient en présentation et en intensité en fonction de chaque patient.

Les traitements existants permettent de contrôler les symptômes moteurs associés à la maladie mais sont à ce jour sans effet sur les autres symptômes et ils ne permettent pas d’agir sur la perte des neurones dans le cerveau.

Aujourd’hui, les regards des patients sont donc tournés vers la recherche fondamentale et clinique et les espoirs qu’elle porte. En permettant de mieux comprendre les causes de la maladie de Parkinson, la recherche veut mieux laprévenir mais aussi permettre d’améliorer les traitements existants et d’identifier des leviers d’action pour diminuer l’ensemble des symptômes.

Soutenir la recherche sur la maladie de Parkinson, c’est aussi espérer disposer de traitements innovants qui permettront de ralentir la dégénérescence provoquée par la maladie, voire d’endiguer sa progression.

L’inscription, sur place ou en ligne, se fait facilement et gratuitement sur le lien suivant : https://www.parlonsrecherche.fr/parlons-recherche/begin

 

1 https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/parkinson-maladie

2 Ministère de la santé et des solidarités

4 Projets de recherche par ville seront présentés :

 PARIS :

  1. « ACTIF-PARK », présenté par Jean Philippe Caron

L’éducation thérapeutique est un outil de choix pour modifier les comportements, en replaçant la personne comme un véritable acteur de sa santé et en lui permettant d’acquérir des compétences et des connaissances afin qu’elle poursuive de façon durable une activité physique suffisante et régulière. Cette étude a pour objectif d’étudier l’effet de l’éducation thérapeutique à l’activité physique chez les personnes souffrant de la maladie de Parkinson à un stade débutant de la maladie (moins de 3 ans après le diagnostic).

  1. « PARKINSUN », présenté par Sabine Bayen

La communication avec l’équipe médicale peut être parfois peu évidente, comment savoir quelles informations donner ou non, quels symptômes suivre pour pouvoir répondre aux questions. Laissez Sabine Bayen vous présenterl’outil qu’elle a créé pour améliorer la qualité de vie et favoriser l’accompagnement interdisciplinaire centré sur la personne ayant la maladie de Parkinson.

  1. « BEAT-PARK », présenté par Valérie Cochen De Cock

Aimez-vous la musique ? Savez-vous qu’elle pourrait être une aide pour la rééducation de la marche ? Beat Move est une application qui permet de stabiliser, régulariser et accélérer la marche chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson en callant la pulsation de la musique écoutée sur le pas en temps réel. Vous avez choisi une musique pluslente que votre rythme de marche ? Pas de soucis la musique change d’elle-même pour une nouvelle plus adaptée à votre pas.

  1. « PARKGAME-II », présenté par Marie Laure Welter

Ce projet propose de tester une alternative efficace et plus accessible à la rééducation pour prévenir les troubles de la marche et les chutes. Il s’agit d’un jeu vidéo thérapeutique dans lequel le patient contrôle avec ses mouvements unpersonnage qui se déplace dans différents univers virtuels. Les mouvements ont été choisis pour rééduquer lestroubles de la marche et de l’équilibre. Les tests réalisés révèlent une bonne motivation et acceptation du jeu avec une amélioration de la posture.

BORDEAUX :

  1. « Axe bidirectionnelle entre les intestins et le cerveau de l’alpha synucléine », présenté par Benjamin Dehay

On dit que nos intestins sont notre deuxième cerveau, dans le cas de la maladie de Parkinson cela pourrait s’avérer doublement vrai. On sait qu’une forme agrégée de la protéine alpha synucléine est peut-être responsable de la mortde neurones dopaminergique conduisant à la maladie de Parkinson. Or ces formes agrégées se formeraient dans les intestins et remonteraient jusqu’au cerveau, les identifier dès leur apparition dans l’intestin pourrait permettre de prévenir la maladie.

  1. « SMELL PARK », présenté par Annie Lannuzel

Saviez-vous que plusieurs milliards de bactéries sont présentes dans votre cavité nasale ? Il s’agit du microbiote nasal. On sait qu’un symptôme précurseur possible de la maladie de Parkinson est le trouble de l’odorat qui pourrait être dû à un déséquilibre de la diversité des bactéries présentes dans le nez. Ce déséquilibre pourrait être également une cause de la maladie. Il s’agit donc d’une piste de recherche très intéressante que vous pourrez mieux comprendre.

  1. « IBIMPARK », présenté par Laurène Leclair Visonneau

L’objectif de cette équipe est d’étudier le système digestif qui semble être modifié chez les personnes atteintes de lamaladie de Parkinson. Pour cela Laurène Leclerc Visonneau compare la composition de la flore et l’inflammation du système digestif, ainsi que le fonctionnement de la barrière intestinale chez les malades et non malades. Agir surl’inflammation intestinale et la flore digestive représente un espoir de traitement pour moduler la progression de la maladie.

  1. « Etude préliminaire de la qualité de la flore buccale chez des malades parkinsoniens », présenté par Johan Samot

Les symptômes moteurs peuvent compliquer le maintien d’une bonne hygiène orale favorisant l’apparition de cariespouvant engendrer des répercussions sur la qualité de vie de la personne atteinte de la maladie de Parkinson. Cette étude vise à récolter des données sur la santé orale des personnes malades, en particulier la composition de leur flore buccale.

LYON :

  1. « Recherche de biomarqueurs pour un diagnostic précoce de la maladie de Parkinson », présenté par Sabrina Boulet

La maladie de Parkinson est aujourd’hui diagnostiquée grâce à l’observation de symptômes cliniques alors qu’environ 70% des neurones sont déjà morts. Grâce à l’observation de plusieurs modèles animaux mais également de sang de personnes nouvellement diagnostiquées, Sabrina Boulet et son équipe ont réussi à mettre en avant un marqueur quantifiable via une prise de sang permettant de diagnostiquer précocement la maladie.

  1. « Création d’un nouveau modèle animal pour la maladie de Parkinson », présenté par Michael Decressac

Comprendre la maladie de Parkinson demande très souvent des modèles non humains pour observer les neurones, outester de nouveaux médicaments. Malheureusement aucun modèle n’est parfait et aucun ne reproduit à l’identique tous les symptômes et la mécanique de la maladie chez l’Homme. Ainsi très souvent les modèles sont utilisés pour des observations précises et non une observation globale. L’objectif de cette étude est de développer un nouveau modèle et d’observer ses similitudes et ses différences avec la maladie chez l’Homme.

  1. « Etude d’une molécule neuro-protectrice », présenté par Johanna Fombonne

L’un des principaux objectifs de la recherche fondamentale est la protection des neurones dopaminergiques pour éviter leur mort et ainsi empêcher la progression de la maladie de Parkinson. Cette étude cherche à avoir une meilleure compréhension sur ce qui peut rendre un neurone vulnérable tout en investiguant le rôle d’une molécule sur la protection des neurones.

  1. « Mécanismes neuronaux des dysfonctionnements dans la maladie de Parkinson et les dyskinésies », présenté par Pierre Vincent

Les dyskinésies (mouvements involontaires) sont des effets indésirables particulièrement handicapants de la prise longue de L-DOPA, elles nécessitent même parfois un changement voire un arrêt du traitement. Les chercheurspensent que les mouvements involontaires sont liés à une activité excessive des neurones d’une région particulière du cerveau : le striatum. Une meilleure compréhension de la suractivité de ces neurones pourrait être une piste thérapeutique très intéressante.

À PROPOS DE FRANCE PARKINSON

L’association France Parkinson, créée en 1984, est reconnue d’utilité publique et dispose de l’agrément des usagers du système de santé. Elle soutient les malades et leurs proches en assurant des permanences téléphoniques d’écoute, en organisant des réunions d’information et des groupes de paroles. France Parkinson sensibilise l’opinion et interpelle les médias afin de lutter contre les idées reçues sur la maladie. Ses actions visent également à mobiliser les pouvoirs publics notamment pour améliorer la prise en charge des malades. Enfin, l’association soutient la recherche en octroyant des bourses, subventions et grands appels d’offres pour des projets dédiés à la maladie de Parkinson. Les comités départementaux de bénévoles organisent des activités sportives adaptées, ludiques et culturelles au niveau local et des rencontres régulières. Véritable lien social, les comités proposent également des actions pour les proches des malades.

Elliot

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