Parisiens attention aux trottinettes électriques qui vont envahir la capitale

Les trottinettes électriques en libre-service sont sur le point de se déployer à Paris, depuis vendredi dernier, à l’initiative d’une start-up américaine, c’est tout ce qui nous manquait pour vivre heureux.

Dans un premier temps, plusieurs centaines de ces engins pourront être louées avec un smartphone, pour se faufiler entre les piétons et être abandonnés, n’importe où en fin de trajet, au gré des abonnés.

C’est la solution de mobilité qui manquait à la capitale, affirme le patron de cette entreprise venue combler ce vide.

Contrairement aux Vélib’ et à feu les Autolib’, le système ne repose pas sur des bornes de stationnement, la location s’effectue par l’intermédiaire d’une application mobile, qui affiche sur une carte les trottinettes abandonnées à proximité, sans savoir si elles sont en état de rouler.

Le prix, à Paris est d’un euro, puis de 15 centimes la minute et comme elles peuvent atteindre 25 km par heure, les utilisateurs, à condition de pouvoir rouler à « tombeau ouvert » arriveront à peu de frais, à destination, puis de l’abandonner, à ses pieds, car chaque minute compte.

C’est aux Etats-Unis que l’offre de trottinettes électriques s’est imposée, non sans créer de problèmes, notamment à San Francisco, où les loueurs ont dû se retirer, avec la possibilité de revenir, en respectant de nouvelles règles, c’est le cas dans d’autres grandes villes alors pourquoi la situation à Paris, serait-elle différente ?

Malgré ces déboires de jeunesse, les investisseurs ne baissent pas les bras et injectent de centaines de milliers de dollars, soucieux de ne pas manquer ce qui pourrait être la prochaine vague de la mobilité urbaine où toute la population se déplacerait un jour prochain, sur des trottinettes électriques.

Elles doivent être rechargées, ce qui pose un problème de logistique coûteux et elles sont sujettes aux dégradations et aux accidents ce qui a conduit Sans Francisco, d’instaurer une obligation d’assurance pour les clients des loueurs.

Pour le moment, aux États-Unis, leur usage semble se limiter à la location, alors qu’elles ne sont pas chères à l’achat.

Quitter la version mobile