Où sont nos sous ?

Il n’a pas mis longtemps.

Tout feu, tout flamme, l’illuminé s’est empressé de sécher les larmes de son ami copain qu’il a placé chef privé de la sauvegarde d’un patrimoine perdu.

100 000 millions de trouvés, aussitôt donnés pour la reconstruction que l’élu de tous les français impose à la France entière.

Des immeubles, il y en a eu de tombés avec des victimes pour la vie ou restées sans vie.

Mais ces millions avaient été perdu, croit-on, empêchant une rapide mais solide reconstruction pour relogements salubres.

Dans certains quartiers déshérités, comme c’est bizarre, mais c’est la dure loi de la vie capitaliste libérale, des centaines d’immeubles menacent d’en faire autant ; des milliers de gens vivent dans l’insalubrité laissée à la bonne volonté de propriétaires notables nantis qui se sont trouvés, malgré eux, marchands de sommeil afin de pouvoir dormir sur leur deux oreilles.

Croyez-moi, essaye donc, ce n’est vraiment pas facile : il en faut de la volonté pour ne pas se laisser aller à la facilité.

Il n’y avait pas d’argent trouvé pour empêcher les migrants de dériver.

La solution trouvée était de tenter les refouler pour qu’ils aillent enterrer leurs morts dans leur terre natale, alléluia.

Des centaines, milliers de victimes, délogées de leurs demeures d’avoir eu l’audace d’être dans l’œil de mire d’un cyclone, sur le passage d’un tsunami, dans le cratère d’un tremblement de terre, attendent toujours faute d’argent de remiser leur misère dans un foyer.

Mais il faut à tout prix sauver dame Notre Dame.

Les biens pensants, les nantis, les bourgeois, les serfs, les serviles, sont prêt à se donner la main pour apporter la pierre sainte à un nouvel édifice qui sera encore et toujours témoin d’un temps où les hommes étaient justes et bons.

Où ils savaient leur priorité : espérer de faire de leur sueur une œuvre immortelle aux dépends de pauvres mortels…

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