Où en est Nicolas Sarkozy ?
Je vous vois venir, avec un titre pareil, certains vont m’accuser de faire de l’anti-Sarkozy primaire.
Je ne fais pas d’anti-Sarkozy, ni d’anti-Hollande, ni d’anti-Lepen, ni d’anti-rien-du-tout.
Je me place simplement comme un observateur et je réagis à ce que je vois et ce que j’entends.
Et en fin de compte, concernant nos femmes et nos hommes politiques, il n’y en a pas un seul qui me fasse rêver, qui me donne en envie de voter pour elle ou lui. Entre ceux que l’on a déjà eux et qui voudraient bien revenir, ceux que l’on a actuellement et qui voudraient bien rester et ceux que l’on n’a jamais eus et qui ne nous tentent pas du tout.
C’est vraiment nul.
Je préférerais, encore mieux, un Winston Churchill, qui en Angleterre devant la Chambre des Communes le 13 mai 1940, avait dit (dans un de ses discours) « A la Chambre des communes, je dirai comme je l’ai dit à ceux qui ont rejoint le gouvernement : Je n’ai rien d’autre à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur ».
C’est vrai qu’en 1940, le présent n’avait rien d’agréable, mais au moins Winston Churchill a donné à ses contemporains de croire lui.
Avec nos politiques actuels RIEN, pas un pour racheter l’autre.
Mais, revenons à Nicolas Sarkozy. Où en est-il ?
Il y a déjà, un certain temps, il est revenu en politique, tout feu tout flamme.
Il a tout fait pour se faire élire à la tête de l’UMP. Ça a marché, mais ce n’est pas un plébiscite, juste une petite victoire.
Puis, il a tout mis en œuvre pour changer le nom de son partie politique de UMP en « Les Républicains».
Lorsque l’on voit le résultat, je ne comprends pas très l’intérêt de cette modification. C’est exactement la même chose que l’UMP mais avec un nom moins pratique, d’ailleurs que personne ne respecte, même pas Les Républicains eux-mêmes.
La marque déposée est « Les Républicains », on ne devrait pas voir autre chose et pourtant, combien de fois entend-on ou lit-on « des Républicains » ou autre variante.
Bref, un changement qui ne sert pas à grand chose, qui a dû coûter beaucoup d’argent et qui ne permet pas de tourner le page de l’UMP.
Et alors ?
Certains (et peut lui même) imaginaient qu’il aurait été l’homme providentiel face à la politique calamiteuse menées depuis 2012. Il n’en a rien été.
Il est nulle part, on le voit de temps à autre. Sans programme, juste des piques lancés
Contre un peu tout le monde : le gouvernement, les cadres de Les Républicains, des politiques d’autres partis.
Mais, rien qui permet de ce dire « voilà des idées intéressantes qui vont pousser à voter pour Nicolas Sarkozy ».
D’ailleurs, lorsque l’on parle de 2017, les commentateurs imaginent un second tour avec Marine Le Pen et en face pratiquement n’importe qui sauf Nicolas Sarkozy.
Aujourd’hui, il semble que Alain Juppé malgré son âge que certains mettent en avant comme un handicap soit préféré à Nicolas Sarkozy.
Même Nadine Morano, avec son dérapage sur la race blanche, ne plonge pas dans les sondages. Nicolas Sarkozy qui pensait remonter dans les sondages après l’éviction de Nadine Morano, il n’en est rien.
Même ses jeux de mots ne font plus rire personne, peut-être lui-même mais je n’en suis pas certains.
Lorsqu’il a de François Hollande « c’est fini », il a peut-être raison, mais cette phrase pourrait s’appliquer à lui-même, dès le printemps 2012 où les Français n’ont pas voulu lui donner un 2ème mandat.
Le quinquennat 2007 / 2012 a été calamiteux. Même si les électeurs ont la mémoire courte, il ne faut pas exagérer. D’ailleurs, si Nicolas Sarkozy ne décolle pas dans les sondages, son Premier ministre François Fillon est encore pire (et il reste au ras des pâquerettes).
Le quinquennat actuel 2012 / 2017 n’est pas fameux non plus.
Aujourd’hui, je crois que Nicolas Sarkozy est nulle part et certainement pas en 2017.
Alors qui ?
Marine Le Pen, même si elle plaît à un pourcentage non négligeable de Français, au second tour de la Présidentielle, n’importe qui face à elle gagne à tous les coups. D’ailleurs, c’est la seule chance de Nicolas Sarkozy, se retrouver face à Marine Le Pen au second tour. D’accord, il ne sera pas par des votes pour lui mais contre Marine Le Pen.
Alain Juppé dont Jacques Chirac en sont temps avait dit « qu’il était le meilleur d’entre nous ». Peut-être, il sera élu faute de mieux, mieux que rien. De plus, il a promis de ne pas se présenter à un second mandat.
Ce serait 5 années d’attentes pour que la jeune génération ait le temps de percer et que l’on tourne la page de tous ces vieux dinosaures de la politique. C’est peut-être une option intéressante.
Mais, rien de bien captivant qui va permettre à la France de reprendre le chemin de la croissance.